Guerre en UkraineTrump et Poutine doivent discuter d'une trêve «cette semaine»
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Les deux présidents s'étaient serré la main en juin 2019.
imago images/Russian LookTon opinion
Trump et Poutine vont s'entretenir cette semaine
L’émissaire américain Steve Witkoff a affirmé dimanche sur CNN que le président des Etats-Unis Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine allaient discuter «cette semaine» de l’Ukraine, après la proposition de trêve de Washington.
«Beaucoup de choses doivent encore être discutées, mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine», a déclaré Steve Witkoff, en affirmant que Moscou, Kiev et Washington «veulent que tout cela se termine».
Le Kremlin avait affirmé vendredi que Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à Trump au sujet de sa proposition de trêve de 30 jours, d’ores et déjà entérinée par l’Ukraine.
Rubio et Lavrov ont «discuté des prochaines étapes» concernant l’Ukraine
Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov se sont parlés au téléphone samedi et ont «discuté des prochaines étapes» de leurs pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a annoncé le département d’État.
Les deux ministres ont «discuté des prochaines étapes du suivi des récentes réunions en Arabie saoudite et sont convenus de continuer à travailler au rétablissement de la communication entre les États-Unis et la Russie», a déclaré la porte-parole du département d’État Tammy Bruce.
Selon Macron, Moscou n'a pas son mot à dire si Kiev demande de l'aide à des forces alliées
Emmanuel Macron a affirmé que la Russie n’avait pas à «accepter ou pas» l’envoi en Ukraine de «forces alliées» si Kiev en fait la «demande» pour garantir un éventuel accord de paix, dans un entretien publié samedi par plusieurs journaux régionaux français.

Emmanuel Macron lors de la visioconférence de samedi.
AFPDans cet échange mis en ligne notamment par La Voix du Nord, Ouest-France ou encore Le Parisien, le président français assure qu’il n’a pas l’intention pour l’instant de «s’immiscer» dans le dialogue entre les Etats-Unis et la Russie.
En revanche, «à partir du moment où on rentrerait dans cette phase de cessez-le-feu» proposée par Washington et Kiev, il faudra selon lui des «échanges directs» avec son homologue russe Vladimir Poutine «et entre négociateurs français et russes pour clarifier cet agenda» sur les garanties de sécurité à apporter à l’Ukraine.
Des pays prêts à envoyer des troupes

Keir Starmer
AFPDe nombreux Etats européens, l’Ukraine, la Turquie, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie ont participé au sommet virtuel de ce samedi pour en dessiner les contours.
La contribution des pays alliés à Kiev pourrait prendre la forme d’un envoi de troupes – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre – ou d’un soutien plus logistique.
Le chef du gouvernement britannique a à cet égard évoqué de «nouveaux engagements mis sur la table» samedi par un groupe «plus grand» qu’il y a deux semaines.
Macron veut que «la pression soit claire» sur Moscou
Emmanuel Macron a estimé samedi qu’il fallait que la «pression soit claire» sur la Russie, «en lien avec les Etats-Unis», car elle «ne donne pas l’impression de vouloir la paix sincèrement», dans un message transmis à l’AFP à l’issue d’une réunion en visioconférence organisée par Londres. Lire l'article en entier ici.

Un sommet virtuel de pays alliés de l’Ukraine s’est tenu samedi matin, à l’initiative du Premier ministre britannique Keir Starmer et «coprésidé par le Royaume-Uni et la France», selon l’Elysée.
AFPZelensky désigne une équipe de négociateurs pour de possibles pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a crée une «délégation» en vue de mener «le processus de négociations pour atteindre une paix juste» avec la Russie, selon un décret publié samedi par Kiev.

Le président ukrainien fait un pas de plus vers la paix.
AFPD’après ce texte, le chef du bureau présidentiel Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa formeront cette équipe pour interragir avec «les partenaires internationaux» de l’Ukraine.
Ces quatre responsables composaient la délégation ukrainienne lors des discussions de mardi en Arabie saoudite avec les Etats-Unis, qui ont abouti à une proposition d’un cessez-le-feu de 30 jours.
«Il est important de continuer d’exercer une pression sur la Russie»
Il est important de maintenir la pression sur la Russie pour parvenir à un accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine, a estimé samedi le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof.
«Il est maintenant important de continuer d’exercer une pression sur la Russie pour qu’elle vienne à la table des négociations», a déclaré Schoof dans un message sur X, après avoir participé à une réunion virtuelle organisée par le Royaume-Uni avec des dirigeants d’autres pays alliés de Kiev.
«Le «Oui, mais» de la Russie ne suffit pas»
Les responsables militaires des pays alliés de l’Ukraine se réuniront jeudi au Royaume-Uni pour concrétiser leurs plans de maintien de la paix en cas de trêve avec Moscou, a indiqué le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d’une conférence de presse.

«Le «Oui, mais» de la Russie ne suffit pas, et tous les participants de la réunion de ce matin sont convenus d’exercer une pression collective sur la Russie» pour la pousser à accepter la proposition de trêve américaine de 30 jours, a-t-il indiqué à Downing Street.
La Russie «doit montrer qu’elle soutient un cessez-le-feu»
La Russie doit montrer son soutien pour un accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine qui mène à une paix durable, a affirmé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, après un sommet virtuel organisé par le Royaume-Uni avec les dirigeants de pays alliés de Kiev.
«Nous réitérons notre soutien à l’accord de l’Ukraine pour un cessez-le-feu. Désormais, la Russie doit montrer qu’elle soutient un cessez-le-feu qui mène à une paix juste et durable», a-t-elle déclaré dans un message sur X, anciennement Twitter
L’Italie n’envisage pas d’envoyer des soldats en Ukraine
L’Italie n’envisage pas d’envoyer des soldats en Ukraine, a déclaré samedi la Première ministre Giorgia Meloni, à la suite d’un sommet virtuel organisé par le Royaume-Uni avec les dirigeants de pays prêts à garantir la sécurité d’un éventuel cessez-le-feu avec la Russie.

«La Première ministre a confirmé que l’Italie entend continuer à travailler avec les partenaires européens et occidentaux ainsi qu’avec les États-Unis pour définir des garanties de sécurité crédibles et efficaces, en réitérant que la participation nationale à une éventuelle force militaire sur le terrain n’était pas envisagée», a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
«Il n’y a pas d’encerclement de nos troupes»
Volodymyr Zelensky a démenti samedi tout encerclement des troupes de Kiev dans la région russe de Koursk, au lendemain d’un appel lancé par le président américain Donald Trump pour que Moscou épargne la vie de «milliers de soldats» ukrainiens encerclés sur le front.

«Nos troupes continuent de contenir les groupes (...) russes et nord-coréens dans la région de Koursk. Il n’y a pas d’encerclement de nos troupes», a déclaré le président ukrainien dans un message sur Telegram.
Vladimir Poutine devra «venir à la table» des négociations «tôt ou tard»
Le président russe Vladimir Poutine devra «venir à la table» des négociations «tôt ou tard», a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer en ouvrant un sommet virtuel à Londres avec quelque 25 dirigeants alliés de l’Ukraine.

«Si Poutine veut vraiment la paix, c’est très simple: il doit cesser ses attaques barbares contre l’Ukraine et accepter un cessez-le-feu», a déclaré Starmer, avant son échange avec une coalition de pays «volontaires» pour aider au respect d’un éventuel cessez-le-feu avec Moscou.
La Russie reprend aux Ukrainiens deux villages de la région de Koursk
La Russie a annoncé samedi avoir repris deux nouveaux villages dans la région de Koursk, occupée depuis l’été dernier par les forces ukrainiennes et où les troupes de Moscou ont réalisé d’importantes avancées au cours des derniers jours.
Selon le ministère de la Défense, les soldats russes ont repris le contrôle des villages de Zaolechenka et Roubanchtchina, au nord et à l’ouest de la ville de Soujda, dont Moscou avait annoncé la reprise jeudi.

L’Ukraine a abattu 130 drones russes durant la nuit
L’Ukraine a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays durant la nuit. Selon l’armée de l’air ukrainienne, 14 régions du pays ont été visées par des drones Shahed, de fabrication iranienne, et les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.
La Russie affirme avoir intercepté 126 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a dit samedi avoir intercepté 126 drones ukrainiens pendant la nuit, principalement au-dessus de ses régions de Volgograd et de Voronej (sud).
Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir abattu 64 drones au-dessus de la région de Volgograd et de la région voisine de Voronej, le reste ciblant les régions frontalières.

Starmer accuse Poutine de «ne pas prendre la paix au sérieux»
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a accusé vendredi le président russe Vladimir Poutine de «ne pas prendre la paix au sérieux», après les réserves exprimées par Moscou sur la trêve avec l’Ukraine proposée par les États-Unis.
«Nous ne pouvons pas permettre au président Poutine de jouer avec l’accord proposé par le président (américain Donald) Trump», a déclaré le dirigeant britannique, qui organise samedi un sommet par visioconférence consacré à l’Ukraine.
«Le mépris total du Kremlin pour la proposition de cessez-le-feu du président Trump ne fait que démontrer que Poutine ne prend pas la paix au sérieux», a ajouté Keir Starmer dans un communiqué.
Ukraine: Macron exhorte la Russie à «cesser» les «déclarations dilatoires»
Le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi la Russie à «accepter la proposition américano-ukrainienne d’un cessez-le-feu de 30 jours» et à «cesser» les «exactions» en Ukraine ainsi que «les déclarations dilatoires».
Samedi, «nous continuerons de travailler au renforcement du soutien à l’Ukraine et à une paix solide et durable, en visioconférence» avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky «et tous nos partenaires», a déclaré sur le réseau X le chef de l’État français après avoir «échangé» vendredi avec ces deux dirigeants «à la suite des avancées permises par la réunion entre les États-Unis et l’Ukraine à Jeddah», en Arabie Saoudite, mardi.
Poutine appelle les soldats ukrainiens de Koursk à déposer les armes
Le président Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens combattant dans la région russe de Koursk à déposer les armes, après un appel de Donald Trump à «épargner la vie» des militaires sur le front.
«S’ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie et un traitement digne conformément aux normes du droit international et aux lois de la Fédération de Russie», a déclaré Poutine, selon des propos diffusés par un journaliste russe.

Le président russe Vladimir Poutine.
AFPMarco Rubio réitère son appel à des «concessions» de part et d'autre
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a réitéré vendredi son appel à des «concessions» de la part de la Russie et de l’Ukraine après une déclaration finale du G7 qui a affirmé son «soutien indéfectible» à «l’intégrité territoriale».
«Le seul moyen de mettre fin à cette guerre est de passer par un processus de négociations», a-t-il déclaré aux journalistes après des discussions des chefs de la diplomatie du G7 au Canada. «Les négociations, que ce soit dans le domaine des affaires, du commerce ou de la géopolitique, impliquent que les deux parties fassent des concessions», a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
AFPZelensky dit vouloir des relations «normales» avec Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi vouloir des relations «normales» avec son homologue américain Donald Trump, après des épisodes de tensions entre les deux hommes et une rencontre houleuse à la Maison-Blanche fin février.
«Les relations étroites avec les États-Unis sont très importantes pour l’Ukraine (...) Nous avons besoin de relations normales et efficaces», a déclaré Zelensky lors d’une rencontre avec des journalistes à Kiev.

Les présidents Trump et Zelensky.
AFPZelensky accuse Poutine de «saboter la diplomatie»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi son homologue russe Vladimir Poutine de «saboter la diplomatie» et exhorté Washington à répondre, Moscou ayant exprimé des réserves sur la trêve proposée par les États-Unis.
Vladimir «Poutine ne peut pas sortir de cette guerre, car il n’aurait plus rien», a écrit Volodymyr Zelensky dans un long message publié sur X.
«C’est pour cela qu’il fait désormais tout ce qu’il peut pour saboter la diplomatie en posant des conditions extrêmement difficiles et inacceptables dès le départ, avant même un cessez-le-feu», a-t-il dénoncé.
La Russie «a commis des crimes contre l’humanité», selon l'ONU
La Russie a commis les «crimes contre l’humanité» de disparitions forcées et de torture dans le cadre de la guerre en Ukraine, selon une commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies.
Ces crimes ont été perpétrés dans le cadre «d’une attaque systématique et généralisée contre la population civile», indique ce groupe d’enquêteurs dans un rapport publié cette semaine. La commission y conclut que «les autorités russes ont commis les crimes contre l’humanité de torture et de disparitions forcées».

Ils «ont été perpétrés dans le cadre d’une politique coordonnée de l’État (...) dans toutes les provinces d’Ukraine où des zones sont passées sous contrôle russe», précise le rapport, qui ajoute : en commettant ces crimes, «les autorités russes ont ciblé des catégories de personnes qu’elles percevaient comme une menace ou qui refusaient de coopérer avec elles».
L'aide militaire de l’UE pourrait atteindre 40 milliards d’euros
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas va proposer aux 27 pays de l’UE de fournir une aide militaire à l’Ukraine pouvant aller jusqu’à 40 milliards d’euros, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.
Kaja Kallas avait déjà présenté une première version de son initiative pour aider rapidement les forces armées ukrainiennes, mais celle-ci ne contenait aucun chiffre.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
AFPLe nouveau texte, qui sera présenté lundi aux ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et dont l’AFP a obtenu une copie, suggère cette fois de mobiliser rapidement 20 milliards et potentiellement jusqu’à 40 milliards d’euros en fonction des besoins de l’Ukraine, pour l’aider à s’équiper en munitions d’artillerie, dont deux millions d’obus en 2025, en systèmes de défense anti-aérienne ou encore en drones.
L’Ukraine dément les affirmations de Trump sur un encerclement de ses troupes
L’armée ukrainienne a nié vendredi les affirmations du président américain Donald Trump sur un encerclement de ses troupes par l’armée russe.
«Il n’y a pas de menace d’encerclement de nos unités» dans la région russe de Koursk, a assuré l’état-major de l’armée sur Facebook, peu après un appel de Donald Trump à Vladimir Poutine à «épargner la vie» de «milliers de soldats» ukrainiens qui se trouvent, d’après lui, «encerclés».

Soldats ukrainiens sur le front.
AFP