Hockey sur glaceEn Suisse, les play-off vivent au rythme des polémiques
Deux suspensions ont déjà été prononcées par le juge unique depuis le début des séries. D'autres cas, comme «l'affaire Bayreuther», ont fait parler.

Les arbitres sont mis à rude épreuve en play-off. Ils sont en souvent en discussions avec les joueurs ou les entraîneurs.
Laurent Daspres/FreshfocusEn play-off, chaque lendemain de match, c’est la même rengaine. Les clubs, les supporters et les journalistes attendent fébrilement les communiqués de la ligue sur les éventuelles ouvertures d’enquête ou suspensions à l’encontre d’un joueur.
La cuvée 2025 n’échappe pas à la règle. Depuis le début des séries éliminatoires de National League le 13 mars, quatre enquêtes ont déjà été ouvertes par le juge unique. Deux d'entre elles ont débouché sur des sanctions, contre Christian Marti (ZSC Lions) et Andreas Borgman (Fribourg-Gottéron). À cela s’ajoute une pénalité de match rétroactive, car oubliée par les arbitres, contre Marc Marchon (Berne).

Pour l'heure, le Fribourgeois Andreas Borgman a écopé de la plus grande suspension de ces play-off (3 matches).
Claudio De Capitani/freshfocusÀ ce moment de la saison, les tensions sont exacerbées. «C’est parce que l’enjeu augmente. C’est la meilleure période de l’année pour tout le monde, aussi pour les journalistes n’est-ce pas?», plaisante Jussi Tapola, l’entraîneur de Berne.
Deux cas qui font parler en Suisse Romande
Il est vrai que ce ne sont pas les polémiques qui manquent, elles ont même rythmé la fin de semaine des Romands. Notamment «l'affaire Gavin Bayreuther». Le défenseur du Lausanne HC a poussé un arbitre, et l’a fait tomber, avec sa crosse.

Gavin Bayreuther n'a pas été suspendu pour sa collision avec le juge de ligne Dario Fuchs.
Capture d'écran MySports.L’absence de sanction a provoqué l’incompréhension de beaucoup, dont Denis Vaucher. «Cette décision est difficile à comprendre, regrette le CEO de la National League. Le processus de décision n’est pas bon, il faudra l’adapter pour la saison prochaine.»
Samedi, c’est une potentielle charge à la tête de Julien Sprunger sur Waltteri Merelä qui a fait couler beaucoup d’encre. Le capitaine de Fribourg-Gottéron ne devrait toutefois pas manquer l’acte VI du quart de finale contre Berne (3-2 pour Fribourg) lundi à la BCF Arena.

La charge de Julien Sprunger sur Waltteri Merelä est jugée correcte par l'arbitre Didier Massy.
Capture d'écran MySports«La charge est correcte, estime l’arbitre Didier Massy. Sprunger n'arrive pas à l'aveugle et ne met pas le coude en avant pour frapper le joueur adverse. Je serais surpris qu’une procédure soit ouverte.»