FranceHollande «un Bidochon», Le Pen un «hommasse»
Malgré sa retraite politique de 30 mois, l'ancien président de la République est resté proche des «affaires». Et il porte un regard pour le moins corrosif sur les différents acteurs…

Nicolas Sarkozy n'aurait qu'une piètre opinion des membres de la classe politique française, selon les propos rapportés dans un livre publié ce mercredi.
Alors que 75% des Français jugent raté le retour en politique de Nicolas Sarkozy, un livre publié ce mercredi pourrait encore un peu plus rabaisser la cote de popularité de l'ancien président français. A moins que cela ne lui redonne un regain de sympathie… Car dans «Ça reste entre nous, hein?», le livre des journalistes Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, l'ex-jeune retraité de la politique ne mâche pas ses mots sur les personnalités qui ont pris sa place sur le devant de la scène. De François Hollande à Marine Le Pen, en passant par les membres de sa famille politique, Nicolas Sarkozy égratigne tout le monde.
Rancunier, le candidat au poste de président de l'UMP n'aurait pas digéré l'attitude adoptée par son successeur le jour de la passation de pouvoir sur le perron de l'Elysée. Surtout lorsque François Hollande a tourné les talons, le 15 mai 2012, sans le raccompagner jusqu'à sa voiture. Jugeant le nouveau président «faible» et «mal fagoté qui mange des frites», il le dépeint en privé comme «un Bidochon en vacances», référence aux images de François Hollande et de Valérie Trierweiler lors de leurs premiers congés au fort de Brégançon. En clair, selon Nicolas Sarkozy, l'image de la fonction présidentielle française en a pris un coup depuis l'entrée en fonction de son successeur.
«Si tu l'as vu, j'espère que tu t'es lavé les mains»
Soucieux de son apparence physique, l'ancien président n'apprécie pas plus la présidente du Front National. Selon les révélations de Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, il n'aimerait en elle ni son look, ni sa gouaille ni encore moins ses manières, qu'il juge digne «d'un déménageur». Pour Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen «est une masse, elle fait hommasse, épaisse.» Mais si l'ancien président tape sur ses adversaires politiques, il n'en oublie pas les membres de son propre parti, l'UMP, «ce ventilateur à m****».
Dans sa ligne de mire, Bruno Le Maire, son principal adversaire dans la course à la présidence du parti d'opposition. Qualifié de «Bac+8», son ancien ministre de l'Agriculture n'aurait plus aucune grâce à ses yeux, Sarkozy le jugeant simplement «utile» dans les sommets internationaux «car on a toujours besoin de quelqu'un qui parle allemand». Autre tête de turc, Laurent Wauquiez, également ancien ministre sarkozyste, raillé pour ses aveux concernant YouPorn. Nicolas Sarkozy aurait ainsi raconté à plusieurs reprises une blague demandant aux personnes qu'il rencontrait s'ils avaient croisé l'homme politique récemment. «Non, parce que si tu l'as vu, j'espère que tu t'es lavé les mains, hein!» (jmh/20 minutes)