IndeIl tue sa femme et passe ses restes à l'autocuiseur: relâché
Un quadragénaire ayant avoué l'effroyable meurtre de son épouse de 35 ans a pu rentrer chez lui, la police estimant ne pas avoir suffisamment d'éléments contre lui.
![L'ancien soldat dit avoir violemment plaqué sa conjointe contre un mur, la tuant sur le coup. L'ancien soldat dit avoir violemment plaqué sa conjointe contre un mur, la tuant sur le coup.](https://image.20min.ch/2025/01/28/c06e1537-8392-4059-8d50-8644e76e85f3.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C356%2C352&s=f1c6cf8e254f26dec9e3c7fbe43d9651)
L'ancien soldat dit avoir violemment plaqué sa conjointe contre un mur, la tuant sur le coup.
DRVenkata Madhavi était introuvable depuis le 16 janvier, jour où elle a claqué la porte de sa maison de Rachakonda, près d'Hyderabad, après une dispute conjugale. C'est du moins ce qu'affirmait son mari, Gurumurthy. Les soupçons de la police se sont toutefois rapidement portés sur l'Indien de 45 ans, après l'analyse des images d'une caméra vidéosurveillance installée près de la maison du couple. L'enregistrement montrait en effet la femme de 35 ans entrant chez elle le 15 janvier, pour ne plus jamais ressortir.
Interrogé, son époux a donné le change quelques heures, avant d'avouer avoir tué la mère de ses deux enfants. Dans un récit glaçant, l'ancien soldat a raconté avoir violemment plaqué Venkata contre un mur durant une dispute, la tuant sur le coup. Le quadragénaire a ensuite démembré le corps de sa victime avec un couteau de cuisine avant de faire bouillir certains de ses restes. Après cela, l'Indien les a mis dans un autocuiseur pendant cinq à six heures, explique l'«Indian Express».
«Nous ne pouvons pas nous fier à de simples déclarations»
L'individu a précisé s'être servi d'un pilon et d'un mortier pour broyer les os de son épouse. L'ancien soldat s'est ensuite débarrassé de ce qui restait du corps de sa victime dans le lac Meerpet. Au domicile du suspect, les enquêteurs ont saisi l'autocuiseur, des couteaux et un chauffe-eau, tandis qu'une équipe sondait le lac à la recherche des restes de Venkata. Sans succès, pour l'heure.
L'enquête se poursuit, et Gurumurthy a pu rentrer chez lui: «Nous ne pouvons pas nous fier à de simples déclarations. (...) Pour l'instant, nous n'avons aucune raison de penser qu'il s'agit d'un crime prémédité. Il semble que ce soit le résultat d'une querelle futile. (...) Nous n'avons pas retrouvé de restes humains. Nous n'avons pas assez d'indices», a déclaré Praveen Kumar, commissaire de police adjoint. Par manque de preuves, le quadragénaire a donc été relâché et l'affaire est toujours considérée comme une disparition.