Zurich: Initiative lancée pour aider les jeunes atteints de troubles psy

Publié

ZurichInitiative lancée pour aider les jeunes atteints de troubles psy

Les Jeunes du Centre du canton de Zurich s’engagent en faveur des enfants et ados atteints de troubles psychiques.

«Les jeunes sont oubliés!» déclare Benedikt Schmid, coprésident des Jeunes du Centre zurichois.

«Les jeunes sont oubliés!» déclare Benedikt Schmid, coprésident des Jeunes du Centre zurichois.

DR

Les Jeunes du Centre du canton de Zurich demandent que les soins aux enfants et aux adolescents atteints de maladies psychiques soient améliorés. Ils vont lancer à cet effet une initiative cantonale, normalement le 26 août. «Les enfants et adolescents doivent attendre jusqu’à une année pour obtenir un rendez-vous chez un psy. C’est inacceptable!» lance le coprésident des Jeunes du Centre zurichois Benedikt Schmid. Le mouvement voudrait que le délai d’attente soit réduit à quatre semaines.

En 2021, le Conseil d’État zurichois a alloué 8 millions de francs pour créer de nouvelles offres de traitement. «Ça ne suffit pas. Il faut s’attaquer à la racine du problème. La politique doit enfin agir et prendre le problème au sérieux. Pour l’instant, les jeunes sont oubliés», déclare le coprésident. Selon lui, il faut investir dans la prévention et l’information. «À long terme, ces mesures permettront d’économiser de l’argent, car la prise en charge dans l’urgence a un coût plus élevé que la mise en place de mesures de prévention», ajoute-t-il.

En faire davantage et vite

Le texte de l’initiative est en cours d’élaboration avec différentes associations. Il devrait être remis à la chancellerie d’État en juin et la collecte des signatures est prévue dès le 26 août.

Pro Juventute constate depuis des années que l’état de santé psychique des jeunes ne cesse de se dégrader. «Cette tendance s’est encore accentuée depuis le début de la pandémie de coronavirus», indique Jan Schlink, porte-parole de Pro Juventute. Tous les services, que ce soit pour la première consultation ou pour les aides de soins aigus, sont surchargés. «Il faut agir. À court terme, toutes les entités de la structure de soins doivent être renforcées financièrement et développées. À long terme, il faut modifier les priorités politiques et développer les capacités avec clairvoyance», déclare Jan Schlink

Fribourg sonde les jeunes

(jbm)

Ton opinion

0 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé