ItalieArrestation de néonazis préparant des «actions violentes»
Le groupe se préparait à «des actions violentes visant de hauts responsables des institutions» et avait pour but d'instaurer un État autoritaire «aryen».
Le groupe est en fait constitué de 25 personnes (12 arrêtées) âgées de 19 à 76 ans et projetait, selon la police, «le renversement» du régime démocratique italien.
La police italienne a annoncé, mercredi, l’arrestation de douze suprémacistes blancs appartenant à une cellule néonazie qui préparait «des actions violentes visant de hauts responsables des institutions», selon un communiqué.
Cette cellule était «déjà dans une phase opérationnelle», étant «en mesure de réaliser des attentats avec les techniques utilisées par les "loups solitaires" aussi bien suprémacistes que jihadistes», selon la même source.
L’enquête qui a mené à leur arrestation vise 25 personnes au total. Des perquisitions se sont déroulées sur tout le territoire national, de Palerme, en Sicile, à Milan, au nord.
«Négationnisme et l’apologie de la Shoah»
Ces 25 personnes, âgées de 19 à 76 ans, sont accusées d’avoir «organisé et fait partie de l’association Werwolf Division, qui défendait des idéaux suprémacistes et néonazis (...), le négationnisme et l’apologie de la Shoah, et visait au renversement» de l’actuel système démocratique, précise la police italienne.
Leur projet visait à instaurer un État «autoritaire, fondé sur la race aryenne» et préparait «des actions violentes visant de hauts responsables des institutions».
La police rappelle dans son communiqué que le nom même de l’association, Wervolf Division, renvoie aux projets de sabotages et de guérilla des troupes nazies contre les troupes alliés lors de la Seconde Guerre mondiale.
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