François Civil a menti pour avoir le rôle de d’Artagnan

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François Civil«J’ai menti pour avoir le rôle de d’Artagnan»

Héros des «Trois mousquetaires», au cinéma dès le 5 avril 2023, François Civil est fier de jouer dans un film qu’il juge ambitieux.

Incarner un mousquetaire du roi est un rêve d’enfant qui s’est réalisé pour l’acteur français de 33 ans. Pour y parvenir, François Civil a dû suivre un entraînement de cinq mois pour apprendre à monter à cheval et manier l’épée. Il a d’ailleurs réalisé la majorité des cascades lui-même, comme ses camarades Romain Duris (Aramis), Pio Marmaï (Porthos) et Vincent Cassel (Athos).

Avez-vous lu ou relu «Les trois mousquetaires» d’Alexandre Dumas avant le tournage?

J’ai relu le roman que j’avais lu quand j’étais jeune. Mais quand Dimitri Rassam, l’un des producteurs du film, m’a contacté pour me parler du projet, je lui ai menti en lui disant que c’était mon livre de chevet quand j’étais enfant. Je me suis vraiment fait passer pour d’Artagnan au rendez-vous pour essayer d’avoir le rôle et ç’a fonctionné.

C’est un rôle que vous vouliez absolument?

Oui. Tout jeune acteur ou jeune homme se rêve un jour en d’Artagnan dans sa vie. Plein de gens s’imaginent mousquetaires en jouant dans la cour de récréation. C’est une sorte de rêve de gosse, mais c’est surtout l’idée d’un long métrage ambitieux qui essaie de casser le monopole du film d’aventures au premier degré des films américains et anglais qui m’a plu.

Quel entraînement avez-vous suivi?

Ç’a été long, un peu plus de cinq mois, parce que j’étais complètement novice dans l’art de l’escrime et que je n’étais pas cavalier. Nous nous sommes entraînés d’abord avec Yannick Borel, champion olympique d’escrime, ensuite avec les régleurs des cascades. Ç’a été un travail de chorégraphie au millimètre parce que le film a de grosses scènes d’action qui sont tournées en plan séquence et qui sont très immersives pour le spectateur. Il fallait que nous fassions nos propres cascades.

Vous avez fait toutes les cascades vous-même?

Non, mais une grande partie. La volonté de Martin Bourboulon (ndlr: le réalisateur) de mettre sa caméra au centre de l’action nous a obligés à nous mettre nous aussi au centre de l’action. Il y avait cependant des choses trop dangereuses pour qu’on les laisse faire à un acteur qui doit être là le lendemain pour tourner. 

Comment expliquez-vous qu’un roman publié en 1844 plaise toujours autant aujourd’hui?

Je pense qu’on ne fait que recycler nos histoires. Ce sont les mousquetaires du roi, mais ça pourrait être le GIGN (ndlr: Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale, unité d’élite de la gendarmerie française) aujourd’hui. Les thèmes - la camaraderie, la bravoure, l’honneur, la loyauté, l’amour - sont universels. 

L’interview de Martin Bourboulon, réalisateur des «Trois mousquetaires»:

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