Amandine«Je suis hypercontente de revenir»
La chanteuse vaudoise Amandine sort un nouvel EP qu’elle présentera en live vendredi 10 juillet 2020, à Lausanne. Elle a hâte de revoir son public.
Demi-finaliste dans «The Voice» en 2016, Amandine Rapin a fait du chemin depuis son passage remarqué dans l’émission de TF1. Après avoir sorti un premier EP, la pétillante Vaudoise s’est produite sur scène pendant deux ans. Cependant, il n’est pas toujours facile de ne vivre que de sa passion. «Je me suis dit qu’il fallait quand même que je finisse mes études. J’ai donc fait un master en pédagogie pour avoir mon titre complet d’enseignante en musique, mon parachute de secours», confie Amandine. Selon elle, il est important pour un artiste qui veut se lancer d’avoir un plan B. «À tous les jeunes qui me demandent comment faire pour ne vivre que de la musique, je leur dis toujours: «D’abord fais ton apprentissage ou ta maturité et ensuite on discute.» Parce que la Suisse est un petit pays où les débouchés ne sont pas incroyables. Il est donc important d’avoir une issue de secours. Mon métier de prof est mon gagne-pain et c’est ce qui me permet de faire de la musique», explique-t-elle.
«L’étiquette «The Voice» peut être un frein»
Pour son deuxième EP, «Dazed and confused», qu’elle présentera en live avec son guitariste vendredi 10 juillet 2020 à 20h30 sur l’esplanade du Flon à Lausanne, la chanteuse de 28 ans se réjouit de remonter sur scène. «Je suis hypercontente de revenir et faire découvrir mes nouvelles chansons aux gens. J’espère qu’elles leur plairont», dit-elle. Pour les écrire, Amandine s’est inspirée «d’histoires de cœurs qui se passent mal», de sa grand-mère disparue, mais aussi de ses interactions avec ses semblables. «J’ai aussi écrit une chanson sur ceux qui vous disent tout le temps qu’ils vont vous aider, mais qui ne le font finalement jamais», lance-t-elle.
Sa participation à «The Voice», il y a déjà quatre ans, lui laisse un bon souvenir, même si cela ne lui a pas apporté que des avantages. «Il ne faut jamais cracher dans la soupe, dit-elle. Le seul reproche que je peux me faire c’est que je n’étais pas prête à ce qui allait arriver après. Il aurait fallu que je sois préparée avec du matériel derrière moi, car c’est une fenêtre d’exposition intense. Aujourd’hui, je réalise qu’il est facile de faire de la musique, mais c’est difficile de la promouvoir. Ce qui importe vraiment, c’est que mes chansons soient diffusées. Et, même avec l’étiquette «The Voice», ce n’est pas facile. Pour certaines radios c’est carrément un frein. Elles estiment que je suis une vendue parce que j’ai fait cette émission. Pourtant, j’ai fait ça pour m’amuser!»