Kingzer va marquer le coup au Paléo Festival

Kingzer est devenu l’un des plus grands ambassadeurs du hip-hop helvétique depuis qu’il a signé, en 2018, sur Mal Luné Music, label parisien renommé, qui a notamment révélé le poids lourd Ninho.

Comment appréhendez-vous votre concert?

Je le sens bien. J’ai l’habi­tude des grandes audiences. J’étais en première partie de Ninho lorsqu’il a fait sa tournée des Zénith en France. Mais c’est vrai que là, ce sera mon propre concert. C’est un rêve d’enfant qui se réalise.

Paléo, vous connaissez?

Non, je n’y ai jamais mis les pieds. Je vais le découvrir en tant qu’artiste. C’est fou. Pour cette occasion, je ne peux pas donner un concert standard, je vais marquer le coup avec des invités surprises.

Ninho joue le même soir que vous, et le Genevois Di-Meh est voisin du festival…

Joker! Je désire garder mes invités secrets jusqu’au show. Pour en revenir à Di-Meh, je suis très fier de notre collaboration sur «6 hours». On a marqué l’histoire du hip-hop suisse. Jamais jusqu’alors des grands artistes lausannois et genevois, régions historiquement rivales, n’avaient sorti un titre ensemble.

Quels sont les retours sur votre mixtape «Fini la récré»?

Ils sont bons. Les gens ont enfin eu l’occasion de me découvrir plus en profondeur. Avant, ils me connaissaient surtout au travers de freestyles ou de singles. Je n’avais jamais eu l’occasion de sortir une série de morceaux où je parle de mon vécu.

Votre premier album, c’est pour quand?

Sûrement pour 2023. Pour l’instant, je me concentre sur les concerts. Aussi, si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez pu remarquer que je m’y fais discret. Ce n’est pas un hasard. On remettra le paquet avec la sortie d’une mixtape. Je ne peux pas vous dire quand, ça peut être à tout moment d’ici à la fin de 2022. Elle est terminée.

Un petit mot sur le LS, relégué en Challenge League, dont vous êtes un grand fan?

Comme dans la vie, il faut accepter de descendre pour mieux remonter, et revenir plus fort.