FootballJérémy Frick: «Le projet du FC Bienne m'a séduit»
Le gardien s'est engagé sur le long terme avec le club seelandais. Il quitte Servette après la relégation.
Il a sans doute été l'un des artisans de l'excellent 2e tour genevois. Arrivé en provenance de la réserve de l'Olympique lyonnais, Jérémy Frick s'est imposé comme un titulaire indiscutable. La relégation des «grenat» a tout changé. Le voilà à Bienne, où un nouveau stade est sur le point d'être inauguré. Il a signé un contrat de 2 ans avec option pour une 3e année en cas de promotion.
Pour quelle raison votre choix s'est-il porté sur Bienne?
Le club est ambitieux et a un beau projet. Avec les nouvelles infrastructures, le nouveau stade et le nouveau coach, tout est mis en place pour que tout se passe bien. Le discours des dirigeants m'a séduit et le club est très bien structuré.
N'imaginiez-vous pas jouer à un étage supérieur?
J'aurais pu. J'ai eu des offres de Super League et même de l'étranger. Mais, après avoir discuté avec mes conseillers, j'en suis arrivé à la conclusion que c'était le meilleur choix pour la suite de ma carrière.
La durée du contrat peut étonner...
Le club a une vision à long terme me concernant. J'ai vu, la saison dernière, la manière dont Mirko Salvi (ndlr: de retour à Bâle) s'est développé à Bienne. A Servette, j'ai goûté au statut de gardien titulaire et c'est ce que je voulais pour la suite. Mon développement sera meilleur si je joue, même en Challenge League, plutôt que si je fais du banc en Super League ou ailleurs.
Quitter Servette, ce n'est pas trop dur?
Comme j'étais prêté jusqu'à cet été au SFC, je quitte surtout l'Olympique lyonnais. Après 6 ans, cela me fait un petit pincement au cœur. Mais à Lyon, si je voulais jouer, on n'aurait pu me proposer mieux que l'équipe réserve. Concernant Genève, si le club avait toujours été en Challenge League, cela aurait changé pas mal de choses. Mais avec les difficultés récentes, jouer à un niveau supérieur était la meilleure solution.