JO 2024: Paris moins généreux que Rio en capotes pour athlètes

Paris 2024 marque le retour des Jeux olympiques sans bulle sanitaire ni pandémie (enfin pour l'instant). De quoi faire tomber les distances de sécurité et réchauffer les rapports humains.

À chaque joute, le sexe au village olympique revient. Quoi de plus normal quand il s'agit de milliers de jeunes athlètes au top de leur forme, soumis à de très fortes émotions et réunis dans un même quartier coupé du monde réel.

Les organisateurs ne sont pas aveugles et distribuent des protections contraceptives qui sont toujours indispensables, même en 2024. «Ce qu'on constate indépendamment des JO, c'est plutôt une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles dans la population», expliquait à l'AFP Laurent Dalard, qui s'occupe de coordonner les premiers secours et les risques sanitaires pour le comité d'organisation des JO de Paris (Cojo).

Les athlètes ont notamment reçu deux préservatifs dans leur kit de bienvenue et Paris 2024 a misé sur des slogans humoristiques. «Pas besoin d'être médaillé d'or pour en porter» ou «Sur le terrain de l'amour, soyez fair-play et demandez le consentement», peut-on notamment lire sur l'emballage.

Laurent Michaud - le directeur vaudois du village olympique - a précisé mardi que plus de 200'000 préservatifs seraient distribués d'ici la fin des Jeux paralympiques, le 8 septembre.

Un total largement inférieur aux 450'000 capotes fournies par Rio en 2016, soit les derniers JO d'été avant l'arrivée du Covid. Un chiffre record. À titre de comparaison, Sydney 2000 avait stagné à 70'000 protection en latex.