JO 2024La vraie star des JO, ce n'est pas Marchand, Biles ni Riner
Moquées avant le début des Jeux olympiques, les mascottes Phryges ont conquis le public à Paris.

Petits et grands ont adopté l'étrange géant rouge.
AFPLe sport se nourrit de ces comebacks improbables. Les histoires de losers qui reviennent de nulle part pour arracher la victoire passionnent. Et Hollywood en fait des films qui font du bien.
Le destin olympique de Phryges aurait sûrement sa place dans les salles de cinéma. Plutôt dans la catégorie film d'animation vu la dégaine des deux mascottes de Paris 2024, inspirée des bonnets phrygiens. Ces symboles de la Révolution et de la République française.
Un réel potentiel comique
«Vive les Phryges, les mascottes clitoris qui en mettent plein la vulve», salue le journal parisien «Libération» en référence aux moqueries injustes dont elles ont été la cible sur le net à leur lancement. Le duo rouge avait notamment été moqué pour sa ressemblance avec l'organe féminin.
Des rires et des piques qui appartiennent au passé. Les mascottes aux yeux globuleux vivent leur meilleure vie aux Jeux. On les a vu faire du jet-ski à Tahiti durant les épreuves de surf, tandis que les vidéos de leurs chutes sur les sites parisiens sont toujours un grand moment. Il faut dire que le très encombrant costume ne doit pas être simple à porter.
Au niveau commercial, c'est aussi un carton. Les Phryges sont partout dans les boutique officielles: sur des stylos, des jouets, des bonbons et des habits bien sûr. La mascotte remplace même la Joconde sur un t-shirt.

Des milliers de Phryges, de toutes les tailles, ont envahi les boutiques officielles de Paris 2024.
AFPLes peluches s'arrachent et une version géante est disponible pour la modique somme de 800 euros. Rassurez-vous, les plus petits modèles commencent à 20 euros. Selon RTL, la version paralympique - dotée d'une prothèse de jambe en carbone - représente même 25 à 30% des ventes, du «jamais vu» assure la radio.
À Paris, Phryges ont décroché la médaille d'or contre toute attente. Le plus beau comeback de ces JO.