«La boxe m'a aidée dans mon travail»

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Stéphanie Blanchoud«La boxe m'a aidée dans mon travail»

L'actrice belgo-suisse Stéphanie Blanchoud a écrit un spectacle sur le noble art qu'elle présentera à Neuchâtel.

Julienne Farine
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Julienne Farine

Elle monte sur les planches dans «Je suis un poids plume» qui raconte l'histoire d'une femme en pleine rupture qui découvre la boxe. La carrière de Stéphanie Blanchoud, 36 ans, n'a pourtant rien de léger. Elle est l'héroïne de la série «Ennemi public» et sera sur la RTS dans «L'Alerte», en décembre, et dans «Journal de ma tête», en janvier.

Vous faisiez déjà de la boxe avant d'écrire ce spectacle?

Oui, c'est parce que je pratiquais ce sport que j'ai souhaité l'évoquer sur scène. J'ai eu envie d'en parler un an après avoir commencé parce qu'il est peu connu. Ce sport m'a aidée dans mon travail dans tout ce qui concerne la concentration, le dépassement de moi, l'exigence. Envoyer un coup, c'est presque comme envoyer une réplique.

Dans quelle mesure «Je suis un poids plume» est-il autobiographique?

J'ai pris des choses de moi et d'autres personnes. Quand on écrit pour soi, on transforme ce qu'on a vécu pour avoir une distance et que le propos devienne vraiment universel.

La boxe est un sport qui peut laisser des marques sur le corps. Comment gérez-vous cela dans votre métier?

Je ne fais pas du tout de compétition. A la fin d'un cours, si je combats, je suis complètement protégée.

La compétition ne vous a jamais tentée?

Si j'avais commencé à 20 ans, oui, mais j'ai débuté à 30 ans. Et avec mon métier, c'est trop risqué.

Votre père est Suisse et votre mère est Belge. De quel pays vous sentez-vous la plus proche?

Je me sens Suisse et Belge. Je travaille et vis dans les deux pays. J'ai grandi en Belgique et je venais en Suisse en vacances. Pour moi, c'était un lieu de repli, de repos et d'écriture.

«Je suis un poids plume»

Les 17 et 18 octobre, 20 h, Théâtre du Pommier, Neuchâtel

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