La disparition d'une vache met le Net en émoi

Actualisé

NyonLa disparition d'une vache met le Net en émoi

Plusieurs centaines de personnes sont montées au créneau sur internet, afin de dénoncer la disparition d'une vache en plastique devant la vitrine d'une boucherie de Nyon.

ade
par
ade
La vache en question n'aura pas fait long feu.

La vache en question n'aura pas fait long feu.

«Rendez-nous notre vache», c'est ainsi que s'intitule le groupe Facebook qui réunit actuellement quelques 385 internautes, indignés par le retrait d'une reproduction plastique de l'animal devant la Boucherie Charcuterie de la Côte.

Installée début novembre, la vache n'aura pas fait long feu. La police est venue demander au jeune boucher, Alexandre Bally, de retirer le bovin de sa devanture sous peine d'amende. En cause, une loi datant de 1966 qui autorise la pose de chevalets publicitaires sous réserve de demande d'autorisation et d'un paiement mensuel, explique le chef de la Police Région Nyon au quotidien «La Côte». Alexandre Bally avait fait une première demande qui lui avait été refusée. Mais pour le premier anniversaire de sa boutique, le jeune homme avait décidé de braver l'interdiction.

«Une vache, c'est sympa, mais on fait quoi si le boucher concurrent veut installer un veau, si la fleuriste veut planter un arbre? On ne peut pas leur refuser ce qu'on a accordé à un autre», déclare le commandant Olivier Rochat au «24heures». Il incombe donc au pouvoir législatif de plancher sur une modification du règlement: «Le travail est en cours, mais nous devons trouver des solutions applicables et équitables», tempère le syndic de Nyon, Daniel Rossellat.

En attendant, la fameuse vache en plastique de la rue de la Gare est désormais célèbre, dans la cité vaudoise. Elle aura donc bel et bien rempli sa mission d'attirer l'attention sur l'établissement.

Ton opinion