GenèveLa police accueillie par des tirs de mortier le 1er Août
Les forces de l’ordre ont été prises à partie à plusieurs reprises durant la fête nationale, notamment à Versoix, où un groupe de jeunes avaient mis le feu à de l’essence sur la route.
Des agents ont été la cible de tirs de feux d’artifice, après avoir été appelés pour une intervention à Grand-Montfleury, près de l’école primaire.
lecteur-reporter/20minutesLe 1er Août n’a pas été de tout repos pour la police genevoise. Appelées vers 22h30 pour des jeunes qui avaient mis le feu à de l’essence sur la route, les forces de l’ordre ont été accueillies par des tirs de mortier, à Versoix. «C’était de la provocation pure. Ils ont tiré des feux d’artifice sur les patrouilles, avant de se disperser et de recommencer. Ça a duré plusieurs heures près de l’école primaire», raconte une riveraine. Cet incident n’est pas le seul survenu durant la fête nationale. «Nous avons été provoqués par des tirs de mortier à plusieurs reprises, confie Alexandre Brahier, porte-parole de la police. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer et nous avons toujours réussi à ramener l’ordre public.»
Un mineur interpellé
En témoigne une intervention peu après minuit, sur le quai Gustave-Ador. «On nous a signalé une bagarre. A notre arrivée, un individu a tiré trois feux dans notre direction, puis a pris la fuite en direction du Jardin anglais», relate le communicant. L’auteur, un mineur, a été interpellé peu après. Au total, 61 contrôles ont été effectués durant la soirée.
Ce n’est pas la première fois que la police est la cible de fauteurs de troubles le soir du 1er Août. En 2019, une patrouille de la police du Chablais s’était retrouvée sous un déluge de fusées. Malgré l’interdiction des feux d’artifice amateurs, prononcée fin juillet en raison de la sécheresse, beaucoup de Genevois ont cédé à la tentation, un peu partout dans le canton. Toutefois, certaines communes et personnes privées ont réussi à obtenir des autorisations.