Huit minutes pour décrocher une place d’apprentissage à Beaulieu

Le principe est le même que celui du «speed dating», mais il s’agit de décrocher une place d’apprentissage. Mercredi 20 novembre, au Palais de Beaulieu, les jeunes auront huit minutes pour convaincre les recruteurs de retenir leur candidature pour un apprentissage à la rentrée 2025. Dix, si l’on ajoute les deux minutes prévues pour clore l’entretien.

«Ils devront aller à l’essentiel», confirme Denis Frailich, adjoint de direction de Mobilet, l’association qui organise ce premier «speed recruiting» de la région lausannoise. Pas de panique: «Ils auront un coaching de groupe avant les entretiens», rassure-­t-il. Tout en rappelant qu’il y aura autant de styles d’entretiens que de recruteurs.

Une septantaine d’entreprises sont déjà inscrites. Des très grandes aux toutes petites, elles proposent entre une et une cinquantaine de places pour la prochaine rentrée. Mobilet espère que d’autres vont encore profiter de l’événement et table sur quelque 80 entreprises participantes. Pour les secteurs qui manquent cruellement d’apprentis, comme les métiers de la construction, c’est une belle occasion de recruter.

Les jeunes intéressés doivent aussi s’inscrire. Ils doivent déposer leur CV et préciser le type de formation qui les intéresse, avec deux choix possibles. «Ils peuvent changer de projet en cours de route», assure Denis Frailich. Qui table sur la participation de quelque 300 à 400 candidats à l’apprentissage.

Pour réaliser les entretiens, une cinquantaine de bureaux éphémères seront installés dans le Palais de Beaulieu. «C’est une organisation importante», observe Denis Frailich, qui a suivi les expériences de «speed recruiting» organisées ailleurs dans le canton, notamment dans le Chablais, avant de lancer le projet lausannois. Aigle aura d’ailleurs aussi une journée de «speed recruiting» le 4 décembre.