Un hall de l'UNIL occupé par des étudiants propalestiniens

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LausanneUn hall de l'UNIL occupé par des étudiants propalestiniens

Un collectif prévoit de rester au moins jusqu'à lundi en attendant que la direction de l'université fournisse des réponses à ses revendications.

A l'image de ce qui se passe dans les universités aux Etats-Unis, au Canada et en France, des étudiants occupent depuis jeudi vers 16h30 le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. Dans un communiqué de presse, ils disent exiger notamment de la direction qu'elle élabore «une liste des collaborations en cours avec des institutions israéliennes» et qu'elle  suspende ces collaborations «jusqu’à ce qu’Israël respecte un cessez-le-feu permanent».

Les manifestants estiment que les universités et les hautes écoles suisses «participent au carnage. Il existe de multiples accords entre nos institutions qui permettent et encouragent des mobilités depuis ou vers Israël», dénoncent-ils. Cette action intervient alors qu'une série de cours sur le conflit entre Israël et la Palestine doit débuter ce soir à l'UNIL.

Des réponses en début de semaine

«24 Heures» parlait d'une cinquantaine de personnes présentes en fin d'après-midi. Le quotidien précise que le recteur de l’université, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants. Selon un participant qui a relaté l'action sur X, le recteur aurait accepté de réfléchir jusqu'à lundi pour apporter des réponses aux revendications.

Contactée vers 19h, la porte-parole de l'UNIL, Géraldine Falbriard, a confirmé qu'une discussion, désormais terminée, avait eu lieu dans le calme et dans un esprit de dialogue. Le recteur et deux membres de la direction ont été à la rencontre des manifestants dont le nombre a été estimé à une centaine maximum selon la responsable. Cette dernière confirme aussi que des réponses aux revendications seront apportées en début de semaine prochaine.

La direction a garanti aux occupants qu'ils ne seraient pas délogés de force ni sanctionnés, ni contrôlés d'ici à la prochaine rencontre. Le collectif a l'intention de rester sur place jusqu'à lundi et a promis une occupation pacifique, a précisé Géraldine Falbriard.

(jba)

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