Santé publique: Le choléra gangrène les pays pauvres

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Santé publiqueLe choléra gangrène les pays pauvres

La maladie, fatale en quelques heures, est en recrudescence. Le changement climatique en est l’une des causes.

Plusieurs cas ont été recensés à Haïti au mois d’octobre.

Plusieurs cas ont été recensés à Haïti au mois d’octobre.

REUTERS

La maladie infectieuse qui avait fait plus de 10’000 morts en Haïti entre 2010 et 2019 après avoir été introduite par des Casques bleus, a fait son retour dans l’île avec au moins 33 décès répertoriés en date du 19 octobre par les autorités sanitaires du pays.

Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’absorption d’aliments ou d’eau contaminés par une bactérie, le bacille vibrio cholerae ou vibrion cholérique. En l’absence de traitement, la mort peut subvenir en un à trois jours.

Recrudescence «inquiétante»

Les pays touchés récemment disposent d’un accès restreint à l’eau potable (Yémen, Syrie, RDC notemment) non seulement à cause de conflits armés mais aussi à cause du changement climatique. En augmentant l’intensité et la fréquence des inondations, des cyclones et des sécheresses, le phénomène perturbe l’accès à l’eau potable et «crée un environnement idéal pour le développement du choléra», selon l’OMS.

L’Organisation a noté une «recrudescence inquiétante» des épidémies de choléra en 2022 après des années de déclin. L’OMS ne publie pas de chiffre des décès faute de statistiques fiables dans les pays touchés. Mais une étude américaine de 2015 avait évalué entre 21’000 et 143’000 le nombre annuel de morts dues au choléra.

(AFP)

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