GenèveLe licenciement de Chloé Frammery confirmé
La justice estime que l’enseignante, égérie des coronasceptiques, a manqué plusieurs fois à ses devoirs.

Suspendue en 2021, Chloé Frammery a été licenciée par l’Etat de Genève l’an passé.
Laurent Guiraud/ TamediaLa Chambre administrative genevoise a approuvé le licenciement de Chloé Frammery. L’enseignante, figure des coronasceptiques, avait été révoquée de son poste d’enseignante en 2022. La justice a rendu un arrêt portant sur huit griefs, indique la «Tribune de Genève», et conclut que l’ex-fonctionnaire a violé ses devoirs de service à de multiples reprises, dans le cadre scolaire comme en dehors.
Parmi les reproches retenus, diffusion de vidéos comparant les mesures anti-Covid aux pratiques nazies, évocation publique de «l’acharnement de son employeur» contre elle, prise de position sur un réseau social contre le port du masque à l’école primaire, ou encore propos dissuasifs en classe durant une campagne de vaccination contre le papillomavirus. L’avocat de la professeure de maths déplore «une décision purement politique» dans les colonnes du quotidien genevois. Il annonce qu’il pourrait faire recours au Tribunal fédéral.