Etats-UnisLe parrain des «Anges» associé à une école suisse
Fabrice Sopoglian s'est associé à une école de danse neuchâteloise à l'occasion d'un événement à Los Angeles.
L'an dernier, le Français de 39 ans a eu envie d'ouvrir une école destinée aux jeunes qui rêvent de devenir des stars. Depuis sa rencontre avec la Neuchâteloise Melinda à une manifestation qu'elle avait organisée avec ses élèves danseurs à Los Angeles, la Suisse fait également partie du projet. Avis aux amateurs: une semaine de cours à la Hollywood Academie est facturée au minimum 2600 fr. Sans les billets d'avion pour Los Angeles.
Pourquoi avoir choisi de vous associer avec une école neuchâteloise?
Tout est parti d'une rencontre avec Melinda. C'est un réalisateur qui nous a présentés à L.A. Nous avons collaboré une première fois en juillet dernier. Ça s'est tellement bien passé que nous avons continué.
Quelle est la différence entre votre travail à l'académie et celui dans «Les Anges»?
Cela se situe surtout au niveau des personnes. Les jeunes qui paient leur formation n'ont pas ce côté enfant gâté que peuvent avoir les candidats de téléréalité. Ils viennent pour bosser.
Qu'est-ce qui vous a poussé à monter une telle école?
J'avais envie de donner une chance à tout le monde, pas seulement à ceux qui sont passés par des émissions de téléréalité. J'ai sélectionné les plus grands coaches de stars pour les aider.
Comment les persuade-t-on de venir donner des cours?
D'abord on les paie. On est à Hollywood, rien n'est gratuit. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai considéré les coaches comme des célébrités. Pour eux, c'est une toute nouvelle position.
Quel est le secret pour réussir aux Etats-Unis selon vous?
Il faut être concentré, constant et se donner les moyens pour atteindre son but. Rien n'est jamais acquis. Ce n'est pas parce qu'on est en Amérique que les choses sont plus faciles.
Qu'est-ce qui vous plaît dans la téléréalité?
C'est cette forme de cambriolage de la vraie vie. On n'a pas inventé des choses. Nabilla, c'est certaines filles qui existent en 2014. Ce qui se passe dans les «Anges» et dans d'autres téléréalités, c'est la vie. Je viens d'avoir 39 ans et je suis d'une autre génération. Sur plein de trucs, je ne les comprends pas, mais je m'adapte. Ce qui me plaît, c'est de côtoyer des jeunes, de rester dans le coup.
Avez-vous peur de ne plus être dans le coup?
On vieillit tous, mais je n'en ai pas vraiment peur. Ce que je crains, c'est de ne plus apprendre. C'est pour ça que j'essaie de toujours m'entourer de personnes beaucoup plus âgées et beaucoup plus jeunes que moi, ce qui me permet de connaître deux mondes, deux univers.
Avez-vous envie de continuer les «Anges»?
Quoi que je fasse, c'est un projet qui me tient à c½ur parce qu'on a commencé très petit. On a construit ce programme avec les producteurs. On a des moments et des souvenirs énormes. Il se peut que, demain, pour X raisons je ne m'entends plus avec les producteurs et que ça s'arrête, mais je suis vraiment attaché à ce programme.
S'il y a une saison 7, y serez-vous?
J'espère (il sourit).
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La prochaine session de la Hollywood Academie aura lieu du 13 au 20 octobre 2014.