Le réseau du Léman Express redémarre par étapes

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MobilitéLe réseau du Léman Express redémarre par étapes

L’ATE s’étonne de la lente remise en marche du Léman Express. Le réseau redémarre par étapes, notamment par manque de chauffeurs.

Un train Léman Express.

Un train Léman Express.

«Le Léman Express est la colonne vertébrale du déconfinement. Il est incompréhensible que les trains circulent toujours à la demi-heure plutôt qu’au quart-d’heure.» L’Association transport et environnement (ATE) est interloquée. Le 11 mai a sonné la fin du semi-confinement mais le réseau du Léman Express n’est pas encore rétabli à 100%. En effet, deux lignes, dont la transfrontalière Coppet-Genève-Annemasse, circulent actuellement toutes les 30 minutes. L’offre nocturne du week-end est supprimée. «Ce problème est indirectement lié au coronavirus, explique Mario Werren, directeur général de Lémanis, qui opère le Léman Express. Nous avons stabilisé une grande partie des problèmes rencontrés au démarrage. Mais nous n’avons pas assez de conducteurs formés, côté Suisse, à notre parcours particulier.» Les futurs pilotes ont été engagés, mais n’ont pas suivi la formation, semi-confinement oblige.

La remise en service du réseau se fait donc par étape. Depuis lundi, quelques trains régionaux français circulent entre Annecy et Annemasse et Evian et Annemasse pour renforcer la cadence à la demi-heure de la ligne transfrontalière. Dès le 18 mai, le service reviendra au quart d’heure entre Cornavin et Annemasse. «Nous collaborerons avec les Régioexpress des CFF, qui iront à Annemasse via toutes les gares du CEVA», indique Mario Werren. Pour la ligne Genève-Coppet, Lémanis «cherche une solution au plus vite pour assurer la semaine au quart d’heure. Nous n’avons pas assez de conducteurs mais j’ai bon espoir.»

Le directeur de Lémanis précise que la ligne Genève-Bellegarde a fonctionné en permanence durant le semi-confinement. Et que les mesures de distanciation ne posent pas de problème à être respectées dans les rames du Léman Express. «On a rarement plus de 30 ou 40% d’occupation maximale par wagon.»

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