GenèveLe Tribunal fédéral confirme la peine d’un antispéciste
Les juges de Mon-Repos ont écarté les arguments d’un militant qui s’était livré à diverses déprédations. Sa condamnation à un an de prison ferme sera maintenue.

L’activiste avait notamment caillassé des vitrines de boucheries.
TDGLe Tribunal fédéral, dans un arrêt daté du 16 novembre, a presque entièrement rejeté le recours formé par un militant antispéciste qui contestait sa condamnation pour diverses déprédations. En novembre 2019, il avait été condamné à un an de prison, dix jours-amende à 30 francs le jour et 700 francs d’amende. L’homme né en 1991 avait notamment été reconnu coupable d’avoir brisé quatre vitrines de boucheries genevoises, mis à sac un abattoir à volailles à Perly (GE), vandalisé les bâtiments des affaires vétérinaires fribourgeoises et occupé avec une centaine d’activistes un abattoir Bell à Oensingen (SO). La totalité des dommages avait été chiffrée à 261’000 francs. Ce jugement avait été confirmé en appel.
Mi-novembre, le Tribunal fédéral a validé cette décision. Il a écarté les arguments du jeune homme (jamais pris en flagrant délit), essentiellement formels et portant sur l’admissibilité des preuves. Le militant a obtenu gain de cause sur un seul point: la fixation des indemnités dues à trois plaignants, qui devront être chiffrées une par une et non de manière groupée. La justice genevoise devra donc revoir sa copie sur ce volet.