Disparition d’ÉmileL’enfant n’était pas seul chez ses grands-parents
Une dizaine de membres de la famille du petit garçon, dont des mineurs, séjournait au Vernet le week-end de sa disparition.

L’enfant a disparu samedi dernier.
DRLe mystère reste entier, cinq jours après la disparition du petit Émile. Alors que les recherches ont été suspendues et que l’espoir de retrouver l’enfant de 2 ans et demi en vie est désormais réduit à peau de chagrin, de nouveaux éléments sont apparus dans la presse. Selon BFMTV, Émile n’était pas seul chez ses grands-parents le jour de sa disparition. La chaîne française explique qu’une réunion de famille se tenait en effet ce week-end-là, et que la mère du garçonnet était présente. Cette femme est l’aînée d’une grande fratrie de dix, certains de ses membres étant encore mineurs.
Une dizaine de personnes séjournait donc au Vernet ce week-end. D’après BFMTV, les enquêteurs ont pu déterminer que certains membres de la famille vaquaient à leurs occupations hors du domicile quand le petit garçon s’est volatilisé. Reste à savoir si les grands-parents d’Émile étaient seuls dans leur jardin quand le garçonnet a échappé à leur vigilance. Le quotidien «Libération» écrit de son côté que le procureur n’a encore «donné aucune précision quant au nombre de membres de la famille qui se trouvaient dans la maison».
Famille très croyante
Selon «Nice Matin», la famille d’Émile est très croyante. Elle est connue pour être «catho très tradi, du genre à aller à la messe en latin à Marseille», raconte un témoin. Si la famille est très impliquée dans la vie culturelle et religieuse du village, elle favorisait l’école à domicile pour ses enfants. Les parents d’Émile n’avaient d’ailleurs pas encore inscrit le petit à la crèche ou à l’école, relève «Midi Libre».
Le père du petit garçon, 26 ans, est un ancien membre de l’Action française, une école de pensée d’extrême droite, selon «La Dépêche». Il était également très actif au sein du groupuscule Bastion social Marseille, dont la dissolution a été prononcée en 2019. Son nom figurait en quatrième position sur une liste électorale de soutien à Eric Zemmour lors des régionales 2021.
Ce profil marqué à l’extrême droite a fait réagir Ségolène Royal, relate 20minutes.fr. Dans un tweet, l’ex-ministre a notamment écrit: «La mère auditionnée seulement mardi? Et le père, au profil très inquiétant? On n’a donc pas regardé l’hypothèse d’un problème ou d’une vengeance familiale?» Face à l’indignation des internautes, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a retiré sa publication.
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