Inflation: Les jeunes Romands sont les plus enclins à faire de bonnes affaires

Publié

InflationLes jeunes Romands sont les plus enclins à faire de bonnes affaires

La hausse des prix a particulièrement modifié le comportement d’achat des 15-34 ans. Mais la chasse aux promotions comporte aussi des risques, selon des spécialistes.

Tamedia AG

En Suisse, les gens sont tellement préoccupés par le renchérissement qu’ils espèrent désormais trouver des offres avantageuses lors du Black Friday. C’est ce que suggère une étude de Blackfridaydeals.ch. Selon celle-ci, 42% des Suisses et Suissesses achètent davantage de bonnes affaires ou délocalisent leurs achats à l’étranger. Les journées promotionnelles commencent autour du 11 novembre avec le Singles Day, suivi le 25 novembre par le Black Friday et le 28 novembre par le Cyber Monday. Le calme devrait revenir le 29 novembre lors du Giving Tuesday.

Plus de la moitié des 15-34 ans interrogés ont indiqué qu’ils attendaient désormais plus souvent des réductions pour faire des achats. En revanche, 70% des plus de 35 ans n’auraient pas beaucoup changé leurs habitudes d’achat. Une personne sur trois fait certes attention aux rabais, mais cette génération ne fait pas pour autant davantage d’achats à l’étranger.

Les Romands à l’affût des bonnes affaires

Selon l’étude, les personnes qui gagnent bien leur vie réagissent également à l’inflation: un tiers des ménages dont le revenu mensuel est supérieur à 9000 francs font désormais plus attention aux promotions ou achètent davantage à l’étranger. Plus de la moitié des Romands font désormais plus souvent leurs achats à l’étranger ou sont plus attentifs aux promotions, ajoute l’étude. Pour deux tiers des Alémaniques, en revanche, rien n’a changé. «L’inflation pose problème à tout le monde», explique Julian Zrotz, CEO de Patoc, l’entreprise à l’origine de Blackfridaydeals.ch. Les journées de rabais devraient donc être importantes pour beaucoup de personnes.

Reste que les rabais peuvent pousser la clientèle à une frénésie d’achat qu’elle regrette ensuite. Christian Fichter, psychologue économique et directeur de recherche à la Haute école spécialisée Kalaidos, a une recette pour y remédier: «Demande-toi ce que ton partenaire dirait si tu ramenais de nouvelles marchandises à la maison. Si tu t’attends à des félicitations, l’achat devrait être justifié – sinon, probablement pas.» Christian Fichter recommande de prendre activement conscience que l’on pourrait dépenser trop d’argent le Black Friday. C’est le premier pas vers des achats prudents. Sinon, la règle est toujours la même: «N’achetez que ce dont vous avez besoin.»

Ton opinion

56 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé