Plan International: Lia Wälti s'engage pour les droits des filles

Il n'y a pas que sur les terrains de football que Lia Wälti sait se démarquer et réaliser de beaux gestes. La capitaine de l'équipe de Suisse s'est engagée en faveur de Plan International Suisse, une ONG qui lutte pour la défense des droits des filles. «Elle est un modèle sur et en dehors du terrain – terre à terre, déterminée et ambitieuse – et correspond parfaitement à nos valeurs», souligne Jochen Stark, codirecteur de l'organisation.

«Je veux motiver les filles à croire en elles, à ne pas se laisser décourager et à suivre leur propre voie, explique Lia Wälti pour expliquer son engagement. L'organisation met en œuvre des projets qui renforcent le pouvoir des filles et des jeunes femmes. Cela me tient à cœur», rajoute l'Emmentaloise de 31 ans.

Le développement des jeunes femmes est une thématique chère à la capitaine de la Nati. Avec sa sœur Meret, elles sortent à la fin du mois un livre, «Coup d’envoi pour Lia», qui s'inspire grandement de l'enfance de la milieu de terrain d'Arsenal. L'objectif? Donner la force aux filles d'affronter les défis qui se présentent lorsqu'on veut devenir footballeuses. «Elle montre par exemple qu'avec de la détermination, de la persévérance et de l'engagement, beaucoup de choses peuvent être réalisées», résume Jochen Stark.

La milieu de terrain n'est pas la première personne provenant du monde du football à s'engager pour cette ONG, présente dans plus de 80 pays. L'actuelle entraîneure de l'équipe d'Angleterre, Sara Wiegmann, qui a remporté le dernier Euro avec les Three Lionesses et l'Euro 2017 avec les Néerlandaises, ainsi que Fridolina Rolfö, internationale suédoise et latérale du FC Barcelone, font également partie de Plan International.

Cette ONG, active en Suisse depuis 2006, a été fondée en 1937. Elle cherche notamment à éliminer les pratiques néfastes comme le mariage des enfants ou les mutilations génitales féminines et s'implique dans les causes, comme celles de la pauvreté, de la violence et de la discrimination, dans lesquelles les filles et jeunes femmes sont particulièrement touchées. C'est grâce à Plan International que le 11 octobre est devenu, depuis 2012, la Journée internationale des filles.