Gretchen Whitmer : sa photo virale dans le Bureau ovale fait jaser

C'est bien malgré elle que Gretchen Whitmer s'est retrouvée au centre d'une photo devenue virale sur les réseaux sociaux. L'image, prise samedi dans le bureau ovale et parue dans le «New York Times», montre la gouverneure démocrate du Michigan se cachant le visage avec un dossier, pour ne pas être reconnue. Ce cliché improbable a tellement fait parler que l'intéressée est revenue sur le sujet, lundi lors d'une réunion avec des entrepreneurs de Détroit (Michigan).

Non sans humour, la gouverneure a reproduit son geste lorsque son interlocuteur a abordé le sujet, raconte le Daily Beast. Gretchen Whitmer a expliqué qu'à ce moment-là, elle ne voulait tout simplement pas être prise en photo. «J'aurais voulu ne pas mettre mon dossier devant mon visage mais peu importe. Je viens d'écrire un livre sur l'apprentissage de l'autodérision, alors je suis assez bonne pour ça», s'est amusée la Démocrate.

Gretchen Whitmer a été vertement critiquée par son camp pour être apparue dans le bureau ovale au moment où Donald Trump signait une série de décrets, dont un visant un ancien responsable de la sécurité intérieure qui avait défendu l'intégrité de l'élection présidentielle de 2020. La gouverneure avait fait le déplacement pour parler du Michigan. Elle assure qu'elle s'attendait à une réunion privée et qu'elle s'est retrouvée au beau milieu d'une conférence de presse.

Dans le camp démocrate, certains estiment que Gretchen Whitmer – pressentie comme une potentielle candidate à la présidentielle de 2028 –s'est fait avoir par Donald Trump. «Whitmer a nui à sa candidature aujourd'hui. Elle avait l'air nerveuse dans le bureau ovale. Cette image restera gravée dans les mémoires. Tout comme l'image de Trump la louant alors qu'il signait des décrets visant ses détracteurs», a déploré un Démocrate après la conférence de presse.

«J'ai fait une déclaration dès que je suis sortie du bureau ovale pour dire que ma présence n'était pas un signe de soutien aux actions qu'il a prises ou aux commentaires qu'il a faits. Je me rendais à une réunion et ils m'ont entraînée dans une conférence de presse», s'est défendue l'intéressée.