Mieux vaut éviter de trop se fixer sur la Coupe Davis

Qu'arrive-t-il au No 4 mondial? En pleine tournée en Asie, le joueur vaudois n'a toujours pas réussi à y remporter le moindre match. Après avoir été immédiatement sorti par le Japonais Tatsuma Ito (7-5 6-2) il y a une semaine, Stan Wawrinka a encore mis un ­genou à terre mercredi, éliminé au 2e tour par le Français Gilles Simon (5-7 7-5 6-4), alors qu'il semblait tenir le couteau par le manche. Deux défaites d'affilée qui inquiètent, forcément, dans les rangs des fans de l'équipe de Suisse, à six semaines de la finale de la Coupe Davis, à Lille face à la France (du 21 au 23 novembre).

Les joueurs helvétiques, eux, auraient tort de se focaliser déjà sur la marche qui les sépare du Saladier d'argent. A en croire l'ancien joueur Marc Rosset, ce serait une erreur. «J'ai l'impression que les Français le font, eux. A chaque interview, ils en remettent une couche avec la Coupe Davis. On dirait qu'ils ne pensent plus qu'à ça, quitte à occulter leur tournoi de Paris-Bercy, constate le Genevois. Mais ce n'est pas forcément la bonne solution. Faire l'impasse sur des tournois et tout miser sur un seul objectif, c'est le meilleur moyen de se coller encore plus de pression!» L'ex-capitaine de l'équipe de Suisse est sûr que ni Wawrinka ni Federer ne cherchent à s'économiser en vue du Masters de Londres (du 9 au 16 novembre) ou de la Coupe Davis. «Bien sûr, Stan n'avait pas l'habitude de perdre ces matches-là, ajoute Rosset. Mais les choses ont changé depuis son succès à Melbourne. Et tous deux sont des compétiteurs. Ils n'aiment pas perdre.» C'est dit.

Twitter, @Oliver_Dufour