Buvette«Mon electro n'est pas destinée au clubbing»
Le vendredi 31 janvier 2020, Buvette sortira «4EVER», galette qu'il a produite avec une figure française de la musique électronique.

Buvette, 33 ans, a cartonné avec son précédent album, «Elasticity», sorti en 2016.
F.MelilloÉtabli depuis quelques années dans la Ville Lumière, le Vaudois Cédric Streuli, de son vrai nom, a travaillé sur son 4e disque, «le 5e en fait, mais le premier je ne le compte pas, c'étaient des démos», avec Apollo Noir, un cador de la techno sombre et synthétique.
Pourquoi avoir voulu travailler avec ce producteur?
Il maîtrise mieux que quiconque les synthétiseurs modulaires. Au niveau de la recherche des textures de mes sons, avec Apollo Noir, je savais que je pourrais aller beaucoup plus loin que ce que je sais faire seul.
Votre electro est planante et psychédélique. Rien à voir avec l'univers d'Apollo Noir.
Notre parcours est similaire. On a le même âge et on a débuté les deux, ados, dans la musique comme batteurs. On s'est trouvé sur la même longueur d'onde naturellement.
En mars 2019, vous avez sorti l'EP «Life».
Oui, et c'est lui qui a déclenché l'écriture de «4EVER». À l'écoute des quatre morceaux de l'EP, déjà produit avec Apollo Noir, mon label a été convaincu que l'on tenait quelque chose. Il nous a poussés à continuer de travailler pour arriver jusqu'à un disque.
Quel est l'endroit idéal pour écouter «4EVER»?
Lors d'une balade, avec un casque. Mon electro n'est pas destinée au clubbing ou à être remixée quinze fois. Je raconte une histoire. Il faut bien écouter l'album, en entier. Une fois de jour, une fois de nuit: l'histoire ne sera pas identique.
Pourra-t-on vous voir en live en Suisse?
Oui. Je joue au Romandie à Lausanne le samedi 1er février 2020. On sera deux sur scène, un musicien bidouilleur de machines et moi au chant.