Cristobal Colombo: l'espoir argentin du freestyle vise les JO 2026

Il a envoyé ses premiers tricks au bord du Lake Tahoe, à l'Ouest des Etats-Unis, où ses parents travaillaient à l'époque. Puis c'est sur les rives d'un autre lac, à cinq ans, qu'il est vraiment tombé amoureux du ski freestyle. À Bardiloche, une ville de la région de Patagonie, au bord du Nahuel Huapi - une grande étendue d'eau glaciaire, entourée par la cordillère des Andes - le jeune homme est devenu le fer de lance de l'équipe d'Argentine et le premier de son pays à avoir terminé dans le top 20 d'une Coupe du monde, en se classant 17e, à Klagenfurt, en janvier.

Ce fan de Boca Juniors est sur le circuit planétaire depuis ses seize ans et c'est à St-Moritz qu'il avait fait son premier grand voyage hors de son pays pour son sport. «C'est pour ça que l'endroit où ont lieu ces Mondiaux est spécial, pour moi», explique celui qui loge dans un petit appartement pas loin de là où se disputera le Big Air ce week-end. Il est accompagné dans les Grisons par sa maman et ça aussi, ça lui fait un petit quelque chose, car il est vite nostalgique de la maison, comme beaucoup d'Argentins.

Il faut dire que pour vivre son sport, il en fait des kilomètres. «Cette saison, j'ai pu rentrer deux fois chez moi», explique celui qui a concouru en Autriche, en Suisse, en France, aux Etats-Unis, au Chili, dans son pays et en Chine. Ses parents l'ont beaucoup soutenu dans ses jeunes années, comme le sont aujourd'hui ses deux petits frères. Ensuite, sa Fédération nationale a pris le relais et il a aussi des sponsors personnels.

«Mais je dois progresser à ce niveau-là, comme pour les réseaux sociaux également», avoue-t-il, un peu honteux. Un exemple? Il n'est même pas sponsorisé par la marque d'habits de ski qui porte le nom de sa région sud-américaine! À corriger, pour espérer avoir les moyens de progresser et de se qualifier pour les prochains JO en 2026.