Zurich – Neuf tonnes de pommes échappent à la poubelle

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ZurichNeuf tonnes de pommes échappent à la poubelle

Des milliers de fruits ne correspondant pas aux normes du marché ont été distribués mercredi à la gare centrale de Zurich.

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Alina Müller/ofu
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20min/amu

A vos sacs, prêts, partez! Plus de 100’000 pommes ont été mises gratuitement à la disposition des usagers de la gare de Zurich mercredi. Les initiateurs de l’action ont ainsi voulu sauver ces fruits qui ne correspondent pas aux normes de la distribution et qui, sinon, auraient fini à la poubelle. Sara, 18 ans, trouve l’idée géniale: «Ma mère m’a dit d’aller en chercher quelques-unes. On fera un gâteau! Je me réjouis.»

L’événement, qui a débuté à 6h, a été organisé par l’Union suisse des paysans, les initiants de la campagne «Save Food, Fight Waste» et l’entreprise Too Good To Go. Les personnes étaient libres d’emporter autant de fruits qu’elles le souhaitaient ou qu’elles pouvaient emporter. Toutes les pommes provenaient de producteurs suisses.

Un tiers des aliments victimes du gaspillage alimentaire

L’un d’entre eux s’appelle Florian Kuhn. «L’ambiance était géniale», se réjouit l’agriculteur de Wohlen (AG). Il espère que l’action aura incité les gens à se poser les bonnes questions. «Ça fait mal lorsqu’une pomme ne peut pas être vendue dans les magasins parce qu’elle est 2 millimètres trop petite ou trop grande.»

Selon Alina Swirski, directrice de Too Good To Go Suisse, toutes les pommes avaient été écoulées aux alentours de 10h déjà. «Nous sommes très satisfaits et sommes heureux que les fruits n’aient pas été victimes du gaspillage alimentaire.» Elle rappelle qu’environ un tiers des aliments du monde entier se perd entre le champ et l’assiette. «En Suisse, cela équivaut à environ 2,8 millions de tonnes.»

3 tonnes de patates douces sauvées

L'année 2018 a été bonne pour la culture des patates douces. Or, les conditions météo favorables ont eu un effet indésirable sur les tubercules: nombre de patates douces sont devenues si grandes qu'elles ne pouvaient pas être vendues dans le commerce parce qu'elles ne correspondaient pas aux normes. Raison pour laquelle l'association Grassrooted avait lancé une action pour en sauver 3 tonnes, appartenant à un agriculteur bio zurichois. Le prix du kilo avait été fixé à 5 fr. 50.

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