Noah Centineo«Je suis devenu zen!»
À l'affiche de la 2e saison de «The Recruit», l'acteur Noah Centineo a dépassé ses limites pour être crédible dans son rôle de jeune avocat maladroit recruté par la CIA.
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L'acteur américain Noah Centineo a donné de sa personne sur le tournage de la série «The Recruit», sur Netflix.
IMAGO/Sipa USAÀ seulement 28 ans, Noah Centineo a déjà deux décennies de carrière à la télévision et au cinéma derrière lui. Il tient le rôle principal, mais est aussi le producteur de la série «The Recruit» sur Netflix dont la saison 2 démarre le 30 janvier 2025.
Comment résumer l’action de votre série?
Je joue Owen Hendricks, un jeune avocat qui vient de terminer ses études de droit et qui se fait engager par la CIA. Mais, à sa plus grande surprise, son premier dossier de travail l'entraîne dans une affaire d’espionnage alors qu’il n’a ni l’entraînement ni l’expérience pour cela. Owen doit donc apprendre à survivre s’il ne veut pas se retrouver mort avec des assassins qui veulent lui faire la peau.
Il faut dire qu‘il a aussi le don pour se mettre dans les pires situations, non?
C’est vrai qu’il a plutôt tendance à faire l’opposé de ce que ses chefs de la CIA lui conseillent (rire). Et c’est souvent là qu’il se retrouve obligé de se battre ou de se défendre.
Que peut-on attendre de cette saison 2?
Les téléspectateurs qui ont vu la première saison de «The Recruit» vont avoir la réponse au choc final du dernier épisode, ce qui me semblait très important, car deux ans se sont écoulés depuis le début de notre série, sur Netflix. Cela permet à mon personnage de partir dans de nouvelles aventures en Asie. Comme il bosse pour la CIA, l’intrigue va se dérouler entre Washington et la Corée du Sud. Il y a encore davantage d’actions dans ces nouveaux épisodes, mais aussi beaucoup d’humour, car je trouve que c’est important pour balancer l’ambiance d’une série d’espionnage.
Avez-vous un entraînement particulier pour «The Recruit»?
Je pratique des arts martiaux depuis plusieurs années, ce qui m’aide dans certaines séquences, mais je ne vais pas vous faire croire que c’est moi qui réalise toutes les cascades. Heureusement que nous avons des professionnels sur le plateau pour ça. Le truc le plus cool que j’ai fait moi-même, c’est une chute de plus de 20 mètres de haut alors que j’étais attaché par des harnais. On m’a aussi appris à tenir plusieurs minutes sous l’eau sans oxygène pour une partie du tournage. Il faut maîtriser sa peur intérieure, mais lorsqu’on y arrive, on a l’impression d’atteindre une sorte de plénitude comme si l’on faisait de la méditation. Je suis devenu zen!
Vous avez des dizaines de millions de fans sur l’ensemble des réseaux sociaux à travers la planète. Est-ce une situation qui est parfois difficile à gérer?
Je ne sais pas si c’est la chance ou ma personnalité, mais je n’ai jamais rencontré une personne agressive ou négative. Quand une personne s’approche pour me dire qu’elle apprécie mon travail, c’est la plupart du temps de façon naturelle et j’adore ça. Bien sûr, il y a aussi souvent des fans qui viennent vers moi en courant pour faire un selfie, mais je réponds toujours de bon cœur, car sans eux, je n’aurai pas de carrière. Je n’oublie jamais le gamin de 8 ans qui rêvait de devenir acteur et qui espérait décrocher un rôle sur la chaîne Disney. Les années ont passé et j’ai la chance de participer à des projets très différents les uns des autres au cinéma comme à la télé.