Vaud: l'école lui confisque son smarthphone, son père devient fou

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Nyon (VD)L'école lui confisque son portable, son père menace la secrétaire

Un quadragénaire s'en est pris à l'employée d'une école, après que sa fille s'est vu retirer son smartphone. Il a été condamné pour menaces.

L'adolescente a été prise sur le fait en novembre dernier. Elle utilisait son smartphone dans le périmètre scolaire, ce que le règlement interdit dans le canton de Vaud.

L'adolescente a été prise sur le fait en novembre dernier. Elle utilisait son smartphone dans le périmètre scolaire, ce que le règlement interdit dans le canton de Vaud.

AFP

À l'école, le téléphone portable doit rester dans le sac. C'est la règle dans le canton de Vaud. Mais en novembre dernier, une adolescente scolarisée à Nyon (VD) n'a pas pu s'empêcher de pianoter sur son smartphone dans le périmètre scolaire. Pincée, elle s'est vu confisquer son natel pour la journée. Quand elle en a informé son père, celui-ci est sorti de ses gonds, rapporte «La Côte».

Le quadragénaire, qui s'est entretenu avec la secrétaire de l’établissement par téléphone, voulait que l'école rende son smartphone à sa fille. Mais comme l'interlocutrice a refusé, le père de l'ado a menacé la collaboratrice de lui «casser la gueule». Celui qui «a persisté à nier les faits malgré l'évidence, au lieu de présenter ses excuses», a été condamné par ordonnance à 30 jours-amende à 30 francs, avec sursis pendant 3 ans. Il devra en outre s'acquitter d’une amende de 300 francs et de 675 francs de frais de procédure.

La durée de confiscation varie

Dans le canton de Vaud, la durée de confiscation d'un téléphone dépend des établissements scolaires. L'élève peut être vite entravé, en sachant que l'appareil lui permet de communiquer, mais aussi peut-être de présenter son abonnement ou de payer son billet de bus qui le conduit à l'entraînement de foot ou au cours de danse.

En mai dernier, le Tribunal cantonal fribourgeois a donné raison à un père, dont le fils de 17 ans avait été privé de smartphone pendant une semaine. L'homme avait jugé ce temps «disproportionné». Les juges avaient ensuite considéré que la loi fribourgeoise, admettant alors des confiscations de deux semaines, était «déraisonnable et non pertinente dans la société connectée d'aujourd'hui».

(lvb)

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