Venoge Festival«On est prêt et on attend impatiemment l’ouverture des portes»
Le Venoge Festival démarre ce mercredi 17 août. Avec son nouveau site, plus grand, il battra son record de fréquentation.
En 2019, le Venoge Festival avait séduit 30’000 personnes à Penthalaz (VD). Jamais, il n’avait connu pareille affluence. Forcé depuis lors à déménager, et aujourd’hui installé dans des champs de la commune voisine, le festival attirera, quoi qu’il arrive, davantage de monde du 17 au 21 août à Penthaz (VD). «On a augmenté notre jauge à 9000 personnes par jour. Au niveau des prélocations, ça marche fort. Les soirs où il reste le plus de places sont le mercredi et le samedi, respectivement consacré au rock et à la pop. On va exploser notre record de fréquentation», se réjouit Greg Fischer, président. Il indique par ailleurs que «le jour du bilan, je vous annoncerai sûrement que les chiffres seront noirs». Pour rappel, le Venoge n’a jamais communiqué sur son budget. «C’est toujours le cas. On désire rester discret là-dessus. Évidemment, lorsqu’on regarde notre programmation et nos infrastructures, on se rend bien compte qu’on a augmenté un peu notre budget, mais on a fait cela de manière pondérée et réfléchie», glisse-t-il malicieusement.
En tout cas, le nouveau site de l’open air en jette. Visité la veille de l’ouverture, il impressionne par sa taille, même si, selon Greg Fischer, il n’est que d’un tiers plus grand que l’ancien. Outre les quatre scènes, on y retrouve une quarantaine de stands de nourriture ainsi qu’une quinzaine de bars. «Le montage du festival a été lancé le 25 juillet. Cette dernière semaine, ce sont approximativement 80 personnes qui ont travaillé pour que tout soit OK. Là, à part quelques détails, on est prêt et on attend impatiemment l’ouverture des portes pour voir si tout ce que l’on a imaginé et dessiné sur des plans fonctionne comme prévu. Aussi, même si on jouait de malchance et que la pluie s’invitait à la fête, on dispose de nombreuses zones couvertes et on a de quoi recouvrir de copeaux les autres. On est donc optimiste sur le fait que tout se passe au mieux», explique le Neuchâtelois de 49 ans.
Après cette édition, le Venoge Festival continuera-t-il de grandir? «Potentiellement, on a encore de la place pour s’étendre. Reste que l’on ne désire pas jouer à la grenouille qui veut être plus grande que le bœuf. On tiendra compte des remarques des spectateurs pour effectuer des améliorations, mais il n’y aura pas de changements radicaux lors de ces trois ou quatre prochaines années», assure Greg Fischer.