Nouvelle-Zélande«On t'a prise pour une autre, rends ta couronne»
Sacrée Miss Globe New Zealand 2014, une jeune femme a appris deux jours après le concours que le titre revenait à «une autre fille indienne». Humiliée, elle poursuit les organisateurs en justice.
Synthia Nath, jolie Néo-Zélandaise âgée de 19 ans, était toute heureuse d'avoir remporté le concours de Miss Globe New Zealand 2014, le 10 mai dernier. Deux jours après l'événement, la jeune femme, originaire des îles Fidji, contacte les organisateurs pour savoir quel prix lui revient après sa victoire. Au lieu de lui donner une réponse, la voix à l'autre bout du fil demande à Synthia si elle est en possession de 3000 dollars. Selon le «New Zealand Herald», il s'agit de la somme dont la demoiselle doit s'acquitter si elle veut se présenter au concours de Miss Globe International, organisé en Turquie.
La jeune femme répond qu'elle n'a pas cet argent, étant donné qu'elle a déjà dû dépenser 1000 dollars rien que pour le concours national. Inquiète, Synthia se tourne vers la cheffe exécutive de l'événement, qui lui inflige une véritable gifle: «Bien, tu n'as pas l'argent. Rends la couronne et l'écharpe, j'ai d'autres filles sur les rangs», lui lance-t-elle.
«Tu peux faire semblant d'être Miss Globe»
Incrédule, la demoiselle rappelle les organisateurs le lendemain, qui lui assènent le coup de grâce. Ils lui annoncent en effet que sa victoire est une erreur. «J'ai mélangé le nom avec celui d'une autre fille indienne qui aurait dû gagner», lui annonce son interlocutrice. Apparemment, la véritable gagnante s'appelle Loriza Latif et ressemble beaucoup à Synthia. La malheureuse rend donc sa couronne et son écharpe à sa rivale, avant que l'organisation du concours achève d'humilier la jeune femme dans un e-mail que s'est procuré le «New Zealand Herald»: «Tu peux les reprendre et faire semblant d'être Miss Globe.»
Scandalisée, la Néo-Zélandaise a porté plainte contre les organisateurs du concours. Elle exige des excuses et un dédommagement. Les accusés, eux, assurent qu'ils ont commis une erreur «de bonne foi», due à la ressemblance entre les deux candidates.