Forcené de BiennePeter K. absent à son procès en appel
Celui que l'on a surnommé le «forcené de Bienne» n'est pas apparu à son procès en appel mardi matin devant la Cour suprême du canton de Berne.
Le procès en appel de celui que l'on a surnommé le «forcené de Bienne» s'est ouvert mardi devant la Cour suprême bernoise en l'absence de l'accusé.
Le retraité voulait ainsi protester contre le refus du tribunal de donner suite à certaines de ses requêtes.
Après une brève interruption en ouverture d'audience, le tribunal a décidé de poursuivre le procès en dépit de l'absence de l'accusé. La Cour suprême a renoncé à faire appel à la police pour obliger Peter Hans Kneubühl à comparaître. Le juge bernois Hanspeter Kiener a estimé que la présence de l'avocat suffisait pour traiter le recours du septuagénaire malgré son absence.
Pas d'éléments nouveaux
Le procès en appel n'aura finalement duré qu'une heure et demie et n'aura pas apporté d'éléments nouveaux. L'avocat a rappelé la position de son client qui veut être reconnu responsable de ses actes mais pas pour autant coupable. Peter Hans Kneubühl veut que l'acte d'accusation retourne au Ministère public.
Le procureur a souligné que l'accusé était bel et bien irresponsable lorsqu'il s'est opposé par la violence en septembre 2010 à Bienne à la vente forcée de sa maison, blessant grièvement un policier. Il a jugé adaptée la décision prise par le Tribunal régional du Jura bernois -Seeland en janvier de placer le forcené dans une institution psychiatrique en milieu fermé.
En première instance, les juges avaient suivi l'avis de l'experte psychiatre, estimant à leur tour que Peter Hans Kneubühl souffrait de graves troubles délirants quand il a tiré sur des policiers venus l'arrêter. Une version que l'accusé a toujours rejetée.
Verdict mercredi
La Cour suprême ne devait pas refaire le procès sur la responsabilité des actes du retraité mais juger si la peine déterminée en première instance était la plus adaptée à la situation. Le verdict sera rendu mercredi à 15h00. (ats)