Rivière polluée à Genève: des milliers de poissons tués

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Plan-les-Ouates (GE)Rivière polluée: des milliers de poissons tués

La faune aquatique de l’Aire a été victime des méfaits d’une substance déversée dans le cours d’eau, mardi.

Des milliers de poissons sont morts dans l'Aire après une pollution survenue mardi.
Un produit détergent en est probablement à l'origine, mais des analyses sont toujours en cours.
La pollution s'est limitée à l'Aire, l'Arve ou le Rhône n'ayant pas été touchés.
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Des milliers de poissons sont morts dans l'Aire après une pollution survenue mardi.

Lecteur-reporter/20 minutes

De nombreux poissons sont morts à la suite d’un «épisode majeur de pollution» survenu dans l’Aire, mardi, en fin de journée. «Une mousse savonneuse a été constatée au déversement d’un tuyau dans le cours d’eau», indique le Département du territoire dans un communiqué. L’incident s’est produit à la hauteur du pont du Centenaire, à Plan-les-Ouates. Une quantité importante de truites, vairons et loches ont été tués. Un recensement est en cours, mais les victimes se comptent en milliers, précise Guillaume Pierrehumbert, directeur général de l'Office cantonal de l'eau.

Le Service d’incendie et de secours (SIS) de Genève, les gardes de l’environnement et l’Office cantonal de l’eau se sont immédiatement rendus sur place avec une entreprise spécialisée afin de contenir autant que possible la pollution. Les recherches menées ont «permis d’identifier avec certitude que la pollution par une substance alcaline provenait de la zone industrielle de Plan-les-Ouates». Un produit détergent est probablement en cause, mais les analyses sont toujours en cours. Il reste aussi à déterminer si cette pollution est d'origine accidentelle ou volontaire.

Arve et Rhône pas touchés

D'après les autorités, il n’y a aucune incidence sur l’eau potable. Des analyses sur la qualité de l’eau de l’Aire sont menées en continu. L’Arve et le Rhône n’ont pas été impactés. Des équipes sont toujours mobilisées sur le terrain. En fonction des résultats des investigations menées, l’Etat se réserve le droit de saisir la justice, compte tenu des impacts majeurs causés sur le cours d’eau renaturé et sa biodiversité.

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