Rachel Zegler«J'ai longuement hésité avant de dire oui»
À l'affiche de la version cinéma du célèbre dessin animé «Blanche-Neige», Rachel Zegler a ressenti une pression énorme avant d'accepter ce rôle mythique.


Dans cette version live-action du dessin animé de Walt Disney, Rachel Zegler incarne une Blanche-Neige moderne et émancipée.
IMAGO/Landmark MediaElle n’a que 23 ans, mais déjà une liste impressionnante de succès à son actif. De la version 2021 de «West Side Story» par Steven Spielberg jusqu’au dernier «Hunger Games» en passant par «Shazam» en 2023, Rachel Zegler a réussi en quatre ans la performance de devenir l’une des jeunes actrices les plus demandées à Hollywood. L'Américaine d'origine colombienne et polonaise réussit la gageure d’entrer dans le costume de Blanche-Neige pour la version cinéma du célèbre dessin animé de Walt Disney, actuellement en salle.
Avez-vous hésité avant d’incarner Blanche-Neige dans ce remake?
Bien sûr. C’est l’expérience la plus émouvante de toute ma carrière. J’avais 1000 pensées dans ma tête et cela partait dans tous les sens quand on m’a proposé ce rôle. C’est celui d’une jeune femme qui a touché le cœur de tellement de gens, quel que soit l’endroit où l’on a grandi sur notre planète. J’ai donc longuement réfléchi avant de dire oui.
Pourquoi?
Le dessin animé est un grand classique. Il a permis à Walt Disney de devenir une référence dans les films d’animation. C’était son premier long métrage et c’est rapidement devenu le plus grand succès de tous les temps. Incarner Blanche-Neige me fait rentrer dans la légende Disney et je n’ai pas pris cela à la légère.
Quelle a été votre réaction lorsque vous vous êtes vue pour la première fois dans le costume de cette princesse?
C’était totalement dingue et je dois un énorme merci à tous ceux qui se sont chargés de créer les costumes, mais aussi mon maquillage et ma coiffure pour ce personnage. Quand je suis sur un tournage, je refuse de regarder ce que j’ai tourné à la fin d’une journée pour ne pas être perturbée par mon image sur l’écran. Mais j’ai fait une exception dans le cas de Blanche-Neige. C’est tellement un personnage culte de l’enfance de millions, que dis-je, probablement milliards de personnes à travers la planète. Je voulais voir ma transformation.
Que dire des différences entre votre film et le grand dessin animé, connu par des générations de fans?
Nous ne sommes plus en 1937. Le rêve de Blanche-Neige n’est pas d’être sauvée par un prince charmant, mais d’être une leader pour son peuple tel que son père, le Roi, lui a enseigné dès sa plus jeune enfance. Ses parents lui ont appris à être courageuse, honnête et à ne pas craindre les épreuves. Notre version de Blanche-Neige est, pour tous les jeunes, l’exemple positif d’une fille dans laquelle ils peuvent s’identifier.
Quels sont vos espoirs pour le film?
J’espère que le plus grand nombre de gens iront voir «Blanche-Neige» sur grand écran, car c’est pour le cinéma que nous l’avons tourné. Ils pourront chanter, siffloter en même temps que les grands morceaux classiques du dessin animé, mais aussi découvrir de nouvelles chansons, spécialement composées pour notre film. La musique, les chorégraphies, les effets spéciaux, l’action… tout a été pensé par nos réalisateurs pour en faire un grand classique, à voir sur le plus grand écran possible en étant entouré d’autres spectateurs. C’est un spectacle que l’on apprécie encore davantage si on le partage avec d’autres.