L'UDF s'attaque aussi à l'Eurovision, ce concours «sataniste»

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Référendum à ZurichL'UDF s'attaque aussi à l'Eurovision, ce concours «sataniste»

Après la liesse de la victoire de l'artiste suisse Nemo et les candidatures des villes pour accueillir le concours l'an prochain, les détracteurs de l'Eurovision sortent du bois, désormais avec véhémence.

Zurich et Berne devront peut-être voter sur le crédit destiné à l'organisation du concours.

Zurich et Berne devront peut-être voter sur le crédit destiné à l'organisation du concours.

IMAGO/TT

Plusieurs sections de l'UDC avaient déjà annoncé qu'elles n'étaient pas chaudes pour accueillir l'Eurovision en 2025. La candidature de Berne et Bienne, ville natale de l'artiste vainqueur de l'édition 2024 Nemo, devrait faire l'objet d'un référendum de la part de la section locale de l'UDC, tout comme à Zurich où le crédit de 20 millions de francs voté par le Parlement de la Ville sera contesté.

Désormais, c'est l'Union démocratique fédérale (UDF), connue pour ses positions très conservatrices comme lors de la campagne contre la pénalisation de l'homophobie, qui part en guerre contre le concours. Le parti dénonce le fait qu'il abrite «de plus en plus d'incidents antisémites», en rapport avec la polémique ayant touché la candidate israélienne, ainsi que «de plus en plus de contributions satanistes et occultistes», rapporte la RTS. De quoi faire peser un risque sécuritaire sur la ville qui devra l'accueillir, estime-t-il.

La section zurichoise de l'UDF a donc décidé mardi de se lancer elle aussi dans le référendum contre le crédit voté pour l'organisation de la manifestation. Son homologue bernoise avait fait de même mercredi dernier. A Genève, toutefois, pas de contestation en vue: même l'UDC se réjouit d'une éventuelle organisation de l'Eurovision pour ses gigantesques retombées économiques, rapporte la RTS.

(rmf)

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