La femme de Joe Biden a pris une décision sans précédent

Livetickeractualisé le mardi, 10 novembre 2020

Présidentielle USLa femme de Joe Biden a pris une décision sans précédent

Après l'élection de Joe Biden comme 46e président américain samedi, il reste encore quelques obstacles à surmonter. Donald Trump, le président sortant, tente de porter l'affaire devant les tribunaux.

par
NXP

Les dates importantes à venir:

  • 8 décembre: Les Etats doivent livrer au plus tard à cette date les résultats définitifs

  • 14 décembre: Les grands électeurs vont élire officiellement le président américain

  • 3 janvier: Le nouveau Congrès se réunira pour la première fois

  • 5 janvier: Les deux derniers sièges vacants du Sénat seront attribués en Géorgie

  • 6 janvier: Le Congrès approuvera formellement l'élection du nouveau président

  • 20 janvier: Cérémonie d'investiture à Washington DC durant laquelle Joe Biden prêtera serment

Ton opinion

mardi, 10.11.2020
15:28

La décision inédite de Jill Biden

«Si nous arrivons à la Maison Blanche, je continuerai à enseigner» Enseignante de profession, Jill Biden veut poursuivre son activité professionnelle, avait-elle expliqué à CBS News au mois d'août dernier. «C'est important, je veux que les gens valorisent les enseignants et connaissent leurs contributions à la société (...) Je veux que l'on mette en valeur cette profession».

Cette décision serait inédite puisque cela ferait d'elle la première «First lady» à occuper un emploi rémunéré en dehors de la Maison Blanche. Pour rappel, Jill Biden est professeur d'anglais à plein temps au Northern Virginia Community College. De son côté, Joe Biden avait déclaré à propos de sa femme: «Enseigner n’est pas ce qu’elle fait. C’est ce qu’elle est».

14:51

La réaction effarée d'une présentatrice fait le buzz

Une présentatrice de Fox News fait bien malgré elle le buzz en ce moment sur les réseaux sociaux. Lors de l'émission «America's Newsroom», une avocate a répété les accusations de fraudes proférées par Donald Trump, laissant Sandra Smith sans voix. «Souvenez-vous, ce n'est pas parce que CNN ou même Fox News dit que quelqu'un est président que cela en fait un président», a déclaré Cleta Mitchell.

À ce moment-là, la journaliste de Fox News ne savait pas qu'elle était à l'antenne. Elle s'est fendue d'une grimace impayable avant de lâcher un «Quoi?» estomaqué. «Qu'est-ce qui se passe? Genre, Trace (ndlr: elle s'adresse à son collègue, Trace Gallagher), on a déclaré cette victoire», a-t-elle réagi, outrée.

14:28

Facebook retire des pages liées à un ex-conseiller de Trump

Après Twitter et Youtube, Facebook a aussi sévi contre Steve Bannon, un ancien conseiller de Donald Trump. Ses pages promouvaient les efforts républicains pour faire croire à des fraudes massives organisées par les démocrates lors de l’élection présidentielle. D’après l’ONG Avaaz, le géant des réseaux sociaux a retiré sept pages directement liées à Steve Bannon, qui avaient 2,45 millions d’abonnés en tout et que l’organisation avait signalé à la plateforme vendredi.

«Notre équipe avait identifié certaines de ces pages plus tôt cette année, qui partageaient de la désinformation sur de prétendues fraudes – ces contenus ont potentiellement atteint les 10 millions de vues rien que la semaine dernière», a indiqué un porte-parole de l’ONG de défense des droits humains. «Nous avons retiré des foyers d’activité qui utilisaient des tactiques non authentiques pour amplifier artificiellement leur portée», a déclaré un porte-parole de Facebook.

14:23

Biden pourrait faire regretter Trump aux dirigeants chinois

Il devrait davantage respecter la Chine mais pourrait s’avérer plus ferme sur le fond: Joe Biden s’annonce coriace pour Pékin, des droits de l’Homme aux différends commerciaux et technologiques. La relation sino-américaine est tombée sous Donald Trump au plus bas depuis des décennies, avec une guerre commerciale et un affrontement diplomatique quasi-quotidien, au point que Pékin a officiellement mis en garde contre une «nouvelle guerre froide» entre les deux premières puissances militaires mondiales.

Le président américain a particulièrement irrité le régime communiste en se rapprochant de son rival taïwanais et en parlant de «virus chinois» à propos du Covid-19. Joe Biden, qui doit s’installer à la Maison blanche fin janvier, devrait se montrer moins provocateur. «Avec Biden, on devrait avoir une approche plus respectueuse, plus subtile et mieux ciblée, qui ne se contente pas d’agresser mais envisage sur le long terme la compétition» entre les deux pays, pronostique Adam Ni, directeur du China Policy Centre en Australie.

14:13

L’UE propose à Joe Biden un nouveau partenariat

L’Union européenne a invité mardi le nouveau président des Etats-Unis Joe Biden à tourner la page du passé et à accepter un nouveau partenariat transatlantique, «épine dorsale d’une nouvelle alliance mondiale». «Santé, climat, numérique, réforme du système multilatéral fondé sur des règles: ce sont là quelques-uns des domaines clés dans lesquels je pense que l’Europe peut prendre l’initiative et proposer un nouveau programme positif avec les États-Unis», a plaidé la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen.

«Nous savons que nous ne pouvons pas revenir en arrière. Ni sur le commerce, ni sur le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP)», a-t-elle soutenu dans un discours en vidéoconférence devant les ambassadeurs des pays membres à Bruxelles.

10:44

«Ivanka sait ce qu'elle fait»

Alors que les fils aînés de Donald Trump se déchaînent sur Twitter pour dénoncer une élection frauduleuse, Ivanka se fait plutôt discrète depuis l'annonce de la victoire de Joe Biden. Selon plusieurs correspondants à la Maison-Blanche, la conseillère principale du président sortant essaie de le convaincre de concéder sa défaite, et cette stratégie ne serait pas innocente.

D'après le «Daily Mail», qui cite «une source très proche de la famille Trump», Ivanka cherche à protéger ses propres intérêts. «Elle sait très bien ce qu'elle fait. Elle vise le Bureau Ovale depuis le premier jour et elle fait attention à ne pas se griller en s'excitant comme Donald Jr, qui n'arrête pas de faire des scandales sur Twitter. Tout ce qu'elle fait est calculé et bien pensé», estime cette source.

09:50

Fox News coupe la porte-parole de la Maison Blanche

Lors d’une étrange conférence de presse organisée à Washington, Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé lundi que l’élection n’était «pas terminée» et accusé les démocrates d’avoir «triché».

Fait remarquable: la chaîne Fox News a interrompu la retransmission en direct, jugeant irresponsable de relayer des accusations de fraude qui ne reposent sur aucun élément concret. «Si elle n'a pas plus de détails pour prouver ce qu'elle dit, je ne peux pas vous montrer ces images...», a expliqué le journaliste Neil Cavuto.

Jeudi soir, lors de la première prise de parole de Donald Trump après la nuit de l’élection présidentielle, plusieurs télévisions américaines avaient décidé d’interrompre la diffusion de son allocution, estimant qu’il faisait de la désinformation. Très vite, la chaîne MSNBC avait cessé sa diffusion en direct. CNN avait, elle, décidé de ne pas couper le micro à Donald Trump, mais son présentateur vedette Jake Tapper avait enchaîné avec une condamnation sans appel du chef de l’Etat.

03:09

Le ministre américain de la Justice autorise l’ouverture d’enquêtes sur la présidentielle

Le ministre américain de la Justice Bill Barr a donné son feu vert lundi à l’ouverture d’enquêtes sur d’éventuelles irrégularités lors de la présidentielle du 3 novembre, dont Donald Trump assure qu’elle a été entachée de «fraudes», sans apporter de preuves.

Bill Barr, l’un des ministres les plus loyaux au président sortant, a souligné que cette autorisation, adressée aux procureurs fédéraux du pays, n’indiquait pas que le ministère de la Justice avait des preuves de l’existence de véritables situations de fraudes.

AFP
00:54

Justin Trudeau a parlé pandémie et climat avec Joe Biden

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a appelé lundi le président élu américain Joe Biden, avec lequel il a abordé plusieurs sujets d’intérêt commun comme la lutte contre le coronavirus, le changement climatique ou la détention «arbitraire» par la Chine de deux Canadiens.

Justin Trudeau, qui avait été l’un des premiers dirigeants à féliciter Joe Biden samedi, «a été le premier dirigeant international à s’entretenir avec le président élu», s’est félicité son cabinet dans un communiqué.

AFP
lundi, 09.11.2020
22:58

Mitch McConnell, chef des sénateurs républicains, soutient Trump

Le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell a jugé lundi que Donald Trump était «à 100% en droit» de contester les résultats de la présidentielle. Mais il n’a pas repris à son compte les accusations de «fraude» brandie par le président sortant.

«Le président Trump est à 100% en droit d’examiner les allégations d’irrégularités et de peser ses options légales», a-t-il déclaré dans l’hémicycle, lors de sa première intervention depuis l’annonce, samedi, de la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle.

KEYSTONE
20:57

Jair Bolsonaro félicitera «en temps voulu» le candidat élu

Le président brésilien Jair Bolsonaro, proche allié de Donald Trump, félicitera «en temps voulu» le candidat «qui aura été élu» président des Etats-Unis, a déclaré lundi le vice-président Hamilton Mourao, sans mentionner le nom de Joe Biden.

Le président brésilien félicitera le président élu "en temps voulu".

Le président brésilien félicitera le président élu "en temps voulu".

KEYSTONE

Bolsonaro est l’un des rares dirigeants d’un grand pays à ne pas avoir félicité le président-élu, deux jours après l’annonce de la victoire du candidat démocrate sur Donald Trump. Le président américain refuse de concéder sa défaite et son camp a multiplié les recours en justice.

«Je crois que le président (Bolsonaro) attend la fin de cet imbroglio, de la discussion sur des votes frauduleux (...) avant de se prononcer», a dit le général Mourao.

19:17

Biden se met au travail malgré les résistances de Trump

Le président élu des Etats-Unis Joe Biden s’est mis au travail lundi pour organiser sa future prise de fonctions autour de sa priorité numéro un, la lutte contre la pandémie. Il fait fi de Donald Trump, qui refuse toujours d’admettre sa défaite.

Comme prévu, le tout premier acte de la transition du démocrate, déclaré samedi vainqueur de la présidentielle du 3 novembre, a été de mettre en place une cellule de crise chargée de lutter contre le Covid-19, dont il a dévoilé le nom des membres lundi matin.

Accompagné de sa future vice-présidente Kamala Harris, il s’est exprimé depuis sa ville de Wilmington, dans le Delaware, sur la feuille de route qu’il entend suivre dès son entrée à la Maison Blanche, prévue le 20 janvier, pour sortir le pays de la crise sanitaire et économique.

Pour Joe Biden, la lutte contre la pandémie est une priorité.

Pour Joe Biden, la lutte contre la pandémie est une priorité.

KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster
17:18

Présidentielle américaine: 4 Etats toujours en jeu

Si Joe Biden a été désigné samedi comme le vainqueur de l’élection présidentielle par les médias américains, les résultats tardaient encore lundi à se faire connaître dans quatre Etats: Caroline du Nord, Géorgie, Arizona et Alaska. Avec ceux déjà déterminés, Joe Biden compte actuellement 279 grands électeurs, au-dessus du seuil des 270 nécessaires pour s’ouvrir les portes de la Maison Blanche. En face, Donald Trump n’en possède que 214.

  • Arizona (11 grands électeurs en jeu) : Joe Biden y enregistre 49,5% des suffrages, contre 49% pour Donald Trump, soit un mince écart de 16'985 voix, selon un décompte de 98% des bulletins. La chaîne Fox News et l’agence de presse américaine Associated Press (AP) ont jugé dans la nuit du 3 au 4 novembre que le démocrate avait remporté cet Etat de l’Ouest. D’autres médias, comme le New York Times ou CNN, se sont gardés de déclarer un vainqueur dans cet Etat-clé, qui vote traditionnellement républicain.

  • Géorgie (16 grands électeurs en jeu) : Plus de 98% des votes ont été comptabilisés dans cet Etat du Sud-Est, qui a toujours voté républicain depuis 1996. L’avance de Donald Trump n’a cessé de fondre depuis une semaine et Joe Biden est passé devant dans la nuit du 5 novembre: le démocrate a plus de 10’350 voix d'avance sur Donald Trump, soit 49,5% des suffrages face à 49,3% pour le président.

  • Caroline du Nord (11 grands électeurs en jeu) : Un total de 98% des votes ont été comptabilisés dans cet Etat du Sud-Est, traditionnellement républicain.Avantage pour l’heure à Donald Trump (50,0%) sur Joe Biden (48,6%), soit une avance d’environ 75'000 suffrages.

  • Alaska (3 grands électeurs en jeu) : 56% des votes ont été comptabilisés dans cet Etat où la victoire de Donald Trump, qui est en tête avec 62,9% des voix, ne fait presque aucun doute. Aucun démocrate ne s’est imposé dans cet Etat depuis des décennies.

15:49

Une présidentielle «équitable»

La présidentielle américaine a été «équitable», laisse entendre un proche de Donald Trump. L’ambassadeur américain à l’ONU à Genève Andrew Bremberg a vanté lundi devant les Etats membres des Nations unies les résultats de son pays en terme des droits de l’homme.

KEYSTONE

«Notre justice fédérale et celle dans les Etats sont indépendantes de tout contrôle politique. Nos législateurs et nos élus doivent rendre des comptes au public au travers d’une presse libre, une société civile robuste et des élections fréquentes, libres et équitables», a-t-il affirmé.

«Et effectivement, nous voyons que ce processus a lieu actuellement», a-t-il insisté lors de l’examen de la situation des droits de l’homme aux Etats-Unis par les membres de l’ONU.

14:32

Le musée Madame Tussauds se paie la tête de Trump

Bien que fermé à cause de la crise sanitaire, le célèbre musée londonien Madame Tussauds n'a pas tardé à réagir à la défaite de Donald Trump. Jusqu'à maintenant, la statue de cire représentant le président des Etats-Unis, en costard-cravate, était disposée dans une réplique du Bureau Ovale.

Cette mise en scène est désormais de l'histoire ancienne, écrit «The Independent»: la statue du républicain a été relookée et arbore maintenant un look de golfeur. Un clin d'oeil sarcastique au milliardaire, qui a passé beaucoup de temps à pratiquer son sport préféré pendant son mandat. Il se trouvait d'ailleurs dans son club de Virginie quand la victoire de Joe Biden a été annoncée.

11:25

L’Allemagne prête à travailler «côte à côte» avec les USA

Angela Merkel a assuré lundi que l’Allemagne était prête à affronter «côte à côte» avec les Etats-unis et le président élu Joe Biden les «problèmes mondiaux» comme le réchauffement climatique et la pandémie de coronavirus.

«Les Allemands et les Européens savent que nous devons prendre davantage de responsabilités dans ce partenariat» avec les Etats-Unis, a ajouté dans une déclaration à la presse la chancelière allemande, qui assure jusqu’à la fin de l’année la présidence du Conseil de l’Union européenne.

11:05

Melania Trump trépignerait à l'idée de divorcer

Ancienne proche de Donald Trump, Omarosa Manigault Newman s'est exprimée sans filtre dans le «Daily Mail» à propos de l'état de la relation entre le président sortant et son épouse: «Melania compte chaque minute jusqu'à ce qu'il quitte ses fonctions et qu'elle puisse divorcer», estime celle qui a travaillé pour le républicain en 2017 avant que leurs relations ne se tendent et qu'elle se fasse virer de la Maison-Blanche.

Tout au long du mandat présidentiel de Donald Trump, sa relation avec Melania a donné lieu à toutes sortes de spéculations.

Dans le livre «Fire and Fury» écrit par Michael Wolff, on apprenait notamment que l'ex-mannequin slovène avait fondu en larmes de désespoir en apprenant la victoire de son mari lors de l'élection présidentielle de 2016.

Le temps – cinq mois – que la Première dame avait ensuite mis avant d'emménager à la Maison-Blanche avait alimenté les rumeurs de vives tensions au sein du couple.

Ancienne conseillère de Donald Trump et ex-amie de Melania, Stephanie Wolkoff a révélé pour sa part que leur mariage n'était qu'une «transaction» et que le couple faisait chambre à part depuis belle lurette. Selon Stephanie Wolkoff, la Première dame a d'ailleurs négocié un contrat post-nuptial pour s'assurer que son fils Barron touche une part égale de la fortune de son père.

Les innombrables fois où l'ex-mannequin a repoussé la main de son époux ou évité tout contact physique en public n'ont fait qu'alimenter les rumeurs d'un mariage de façade, bien que certains proches de la Première dame affirment que les Trump ont une forte complicité et que Melania est bien plus heureuse qu'elle ne le laisse paraître.

10:25

Poutine attend un résultat officiel pour féliciter le vainqueur

Le Kremlin a indiqué lundi que Vladimir Poutine attendait l’annonce du résultat officiel de la présidentielle aux Etats-Unis pour en féliciter le vainqueur, la victoire de Joe Biden étant contestée par Donald Trump.

KEYSTONE

«Nous estimons qu’il est correct d’attendre les résultats officiels des élections qui ont eu lieu. Je veux rappeler que le président Poutine a plusieurs fois dit qu’il respectera le choix du peuple américain quel qu’il soit», a indiqué aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

09:49

La Chine s’abstient de féliciter Joe Biden

La Chine s’est abstenue de féliciter Joe Biden pour son élection à la présidence des Etats-Unis, Pékin expliquant lundi que le résultat final du scrutin n’était pas encore connu.

KEYSTONE

«Nous avons pris note que M. Biden a déclaré être le vainqueur de l’élection», a dit devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin.

«A notre connaissance, le résultat de l’élection sera déterminé par les lois et les procédures en vigueur aux Etats-Unis», a-t-il ajouté, deux jours après la victoire du candidat démocrate, contestée par le président sortant Donald Trump.

07:23

Les marchés US ont le sourire

Les marchés financiers américains semblaient se satisfaire dimanche de la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine et de la possibilité d’un Congrès divisé, comme en témoignaient les hausses des contrats à terme de la Bourse new-yorkaise et sur le pétrole.

A Wall Street, le contrat à terme pour décembre sur le Dow Jones s’appréciait de 0,99%, celui sur le Nasdaq de 1,28% et celui sur l’indice élargi S&P 500 de 1,02% aux alentours de 00H15 GMT. Les contrats à terme sont des instruments financiers qui donnent généralement une indication de l’orientation que devrait prendre la Bourse à l’ouverture.

La place new-yorkaise avait déjà nettement progressé la semaine dernière, enregistrant sa meilleure performance hebdomadaire depuis avril.

Kamala Harris déjà pressentie présidente en 2024

Première femme vice-présidente, symbole de la diversité, Kamala Harris électrise la gauche américaine, qui y voit l’avenir bien plus qu’en Joe Biden, président de transition.

Dès les premières heures qui ont suivi l’annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle par les principaux médias américains samedi, l’enthousiasme s’est très vite reporté sur sa colistière, jusque dans les rues de la plupart des grandes villes du pays.

Chez les bookmakers britanniques, l’ancienne procureure de Californie, 56 ans, est déjà favorite pour le scrutin 2024, devant Joe Biden. De fait, depuis plusieurs semaines, des pancartes «Harris 2024» ou «Harris-Biden 2024» fleurissent déjà.

07:09

Les chiens bientôt de retour à la Maison-Blanche

L’élection de Joe Biden est synonyme d’un retour aux us et coutumes bien établis, même en matière d’animaux domestiques. Donald Trump avait en effet créé la rupture, en n’ayant jamais eu de chien à la Maison-Blanche. Son successeur démocrate s’installera lui avec deux bergers allemands: Champ, dans la famille Biden depuis 2008, et Major, adopté en 2018 dans un refuge. Le second sera le premier chien de sauvetage au 1600 Pennsylvania Avenue.

Les Américains étant très attachés aux «meilleurs amis de l’homme», Je Biden avait publié sur Instagram des photographies de chiens portant ses couleurs et ajouté en légende: «Je suis peut-être un peu partial, mais je pense que Champ et Major feraient de super First Dogs!". À l’inverse, le peu d’intérêt de Trump pour les chiens a régulièrement été épinglé par ses détracteurs, qui avaient créé des T-shirts, barrés de la mention «il n’a même pas de chien», preuve absolue, selon eux, de son manque de coeur.

06:51

Pour les Cubains, tout président sera forcément meilleur que Trump

Pour la majorité des habitants de Cuba, Joe Biden reste un inconnu, de même que la politique qu’il mènera vis-à-vis de l’île socialiste, mais ils sont sûrs d’une chose: n’importe quel président des Etats-Unis sera meilleur pour eux que Trump.

En quatre ans, l’administration Trump a appliqué 130 mesures pour renforcer l’embargo, dont beaucoup ont affecté la population et le balbutiant secteur privé: restriction de l’envoi d’argent vers les familles cubaines (remesas), suspension des croisières américaines et de la plupart des vols directs des Etats-Unis, fermeture du consulat américain à La Havane...

Pourtant, depuis la révolution menée par Fidel Castro en 1959, l’île a affronté 12 présidents américains... et ce sont les démocrates qui lui ont appliqué les mesures les plus fortes, à l'image de l’invasion de la Baie des Cochons, l’entrée en vigueur d’un embargo en 1962, la crise des missiles, sous l'ère Kennedy (1961-63).

Joe Biden a toutefois un point en sa faveur: même s’il reste peu connu sur l’île, il a, comme vice-président d’Obama, encouragé la collaboration entre les deux pays dans nombre de secteurs et contribué à la réunification familiale entre l’île et la Floride. Son élection «signifie un retour à l’équilibre en politique étrangère qui était le principe de la politique d’Obama.

02:11

Maduro espère un dialogue «décent» avec Biden

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré dimanche vouloir travailler au rétablissement d’un dialogue «décent» et «sincère» avec les États-Unis, avec qui les relations sont tendues, une fois que Joe Biden aura pris ses fonctions.

En réponse aux sanctions américaines imposées pour le pousser au départ, Nicolas Maduro a rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019, lorsque l’administration de Donald Trump a reconnu l'opposant Juan Guaido comme président par intérim du pays.

104 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé