CFF: S’offrir la première classe avant le départ: la demande est en plein boom

Publié

CFFS’offrir la première classe avant le départ: la demande est en plein boom

De plus en plus de voyageurs s’octroient un surclassement pour des trajets uniques plutôt que des abonnements. Les offres des CFF sont très demandées.

Le prix de la tranquillité a diminué, les CFF proposant des offres pour remplir leur première classe.

Le prix de la tranquillité a diminué, les CFF proposant des offres pour remplir leur première classe.

20min

Une longue et pénible journée au boulot, puis la perspective d’un train bondé à l’heure de pointe pour rentrer chez soi: c’est la goutte d’eau. Non, c’est trop pour moi, semblent se dire de plus en plus de pendulaires qui ont un abonnement en deuxième classe. La solution: entrer dans un wagon de première, mais seulement pour ce trajet-là. C’est possible depuis que les CFF vendent, via leur app, des surclassements de parcours. Par exemple, pour un Berne – Lausanne, 13 francs sont la clé d’un voyage confortable et calme.

Selon la télévision SRF, les ventes de surclassements de parcours ont augmenté de 70% depuis 2019. Thomas Ammann, porte-parole de l’Alliance SwissPass, responsable des tarifs des transports publics, indique que de plus en plus de ces sésames sont achetés spontanément, juste avant de monter dans le train. Par contre, les voyages systématiques en 1re classe se font plus rares.

La première classe se vide

L’une des raisons de cet attrait pour la première classe est l’introduction par les CFF des «surclassements dégriffés». Reprenons le Berne – Lausanne. En dehors des heures de pointe, il est facile de trouver des surclassements pour moins de 10 francs. Les CFF cherchent à remplir la première classe avec de nouveaux voyageurs… car elle est de plus en plus désertée par les réguliers.

Les abos de première classe sont moins vendus qu’auparavant et, selon Thomas Ammann, «les entreprises sont de moins en moins disposées à financer la première classe pour les voyages d’affaires». Via la plateforme Business des CFF, le chiffre d’affaires de la première classe a reculé d’un quart.

Les voyageurs changent

Il y a aussi des changements de comportement des voyageurs. «Nous nous déplaçons moins souvent en transports publics, ce qui est certainement une conséquence de la pandémie», note le communicant. C’est pourquoi la branche met progressivement en place ou teste de nouvelles formes d’abonnements. On peut citer les abos «FlexiAbo» de Mobilis et Frimobil, qui permettent de voyager 2 ou 3 jours par semaine pour les personnes qui pratiquent partiellement le télétravail. De plus en plus d’offres concernent en outre le trafic pour les loisirs plutôt que celui pour les pendulaires.

(ywe)

Ton opinion

123 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé