Transports – Saint-Gingolph un peu plus proche d’Evian-les-Bains

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TransportsSaint-Gingolph un peu plus proche d’Évian-les-Bains

La réhabilitation de la ligne ferroviaire Sud-Léman continue de faire son bonhomme de chemin. Une mise à l’enquête devrait voir le jour dans un an sur territoire français.

Plus aucun train ne franchit la frontière franco-suisse à Saint-Gingolph depuis 1998.

Plus aucun train ne franchit la frontière franco-suisse à Saint-Gingolph depuis 1998.

24heures/Chantal Dervey/A

La remise en service de la ligne ferroviaire sud-lémanique entre Saint-Gingolph et Évian-les-Bains (17,8 kilomètres) semble plus concrète que jamais, même si certains écueils demeurent à franchir.

«Les avancées sur ce dossier sont significatives, confirme le chef du Service de la mobilité valaisanne, Vincent Pelissier. La consultation publique – le pendant français d’une mise à l’enquête –, aura lieu fin 2022.» Si tout se passe sans anicroches, les travaux commenceraient en 2026 pour une inauguration deux ans plus tard, soit trente ans après le passage du dernier train touristique.

La première étude de détails concernant les questions ferroviaires ou environnementales est bouclée. La seconde étape est en cours de finalisation. Réelle alternative à la route, ce tracé permettra de réduire la congestion du trafic avec plus de 10 000 véhicules qui traversent la frontière chaque jour et permettrait aux voyageurs d’effectuer le trajet Évian-les-Bains – Brigue sans devoir changer de train.

La question du fret divise

Sur le plan économique, tout n’est pas réglé. Côté hexagonal, la facture sera réglée par la région Auvergne Rhône-Alpes, qui a fait de ce dossier une priorité. Celle-ci espère des aides de l’Europe et des autorités locales. Le Valais espère, lui, partager la facture avec la Confédération.

Reste la question de l’exploitation de la ligne estimée à 3-4 millions de francs par an, à la charge à parts égales des deux pays. Des discussions sont en cours pour un cofinancement, côté suisse, avec l’Office fédéral des Transports (OFT).

La signature d’une future convention binationale doit également régler la question du transport des marchandises. La France voudrait une totale interdiction du fret, tout comme les communes concernées. Côté suisse, l’OFT n’est pas de l’avis de les exclure, sauf dans le cas de transport de marchandises dangereuses.

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