Les chances de retrouver des survivants s’amenuisent

Les États-Unis ont dépêché une équipe de secours en Birmanie après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le pays vendredi et a tué plus de 2000 personnes, a annoncé lundi le département d’État.

«En réponse immédiate au tremblement de terre du 28 mars, une équipe américaine d’experts humanitaires basée dans la région se rendra en Birmanie pour identifier les besoins les plus urgents de la population, notamment en matière d’abris d’urgence, de nourriture, de besoins médicaux et d’accès à l’eau», a indiqué à la presse la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce.

Elle n’a pas été en mesure de dire si cette équipe était déjà sur place. Washington a débloqué 2 millions de dollars (1,75 million de francs) pour venir en aide aux Birmans, par l’intermédiaire de groupes humanitaires locaux, après une «demande formelle» d’aide de la junte militaire au pouvoir qui est sous le coup de sanctions américaines, a-t-elle précisé. «C’est un vrai désastre, et nous allons aider», avait déclaré dès vendredi le président américain Donald Trump devant la presse depuis le Bureau ovale.

La Birmanie va observer une minute de silence mardi en hommage aux victimes du tremblement de terre dévastateur qui a frappé le pays et a tué plus de 2000 personnes, a annoncé lundi la junte au pouvoir.

Le bilan du tremblement de terre en Birmanie s’est alourdi à au moins 2.056 morts et à plus de 3900 blessés, a annoncé lundi en fin de journée la junte.

Le pays s’arrêtera à 12h51 et deux secondes, (06h21 GMT), l’heure précise à laquelle le séisme de magnitude 7,7 a frappé vendredi, a indiqué la junte dans un communiqué.

Les autorités thaïlandaises étudient plusieurs pistes pour comprendre comment le séisme de vendredi a provoqué l’effondrement d’une tour en construction de trente étages, seul dégât majeur à Bangkok, où des dizaines d’ouvriers sont portés disparus lundi.

L’immeuble, qui devait abriter des bureaux des services de l’État, s’est écroulé comme un château de cartes. Les images de sa destruction ont fait le tour du monde.

La Première ministre Paetongtarn Shinawatra a exprimé samedi ses doutes sur la construction. «J’ai des questions à l’esprit», a déclaré la dirigeante.

Des premières critiques ont pointé du doigt les barres d’acier utilisées pour lier les blocs de béton entre eux, jugées trop fines ou de piètre qualité. Certaines des tiges doivent être examinées lundi. «L’effondrement d’un bâtiment peut résulter de plusieurs facteurs, comme la conception, la construction et la spécification du matériau», a déclaré dimanche le ministre de l’Industrie, Akanat Promphan.

L’espoir de retrouver des survivants dans les décombres s’est réduit lundi à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie durement touchée par le séisme. Les habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile.

Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.

Les conditions tropicales mettent à rude épreuve l’état physique et mental des équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélèrent la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.

Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1700 morts, 3400 blessés et 300 disparus.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le tremblement de terre en Birmanie au plus haut degré de ses urgences et a lancé un appel pour trouver rapidement 8 millions de dollars afin de sauver des vies et prévenir les épidémies au cours des 30 prochains jours.

«Les évaluations préliminaires indiquent un nombre élevé de victimes et de blessures liées à des traumatismes, avec des besoins urgents en soins d’urgence», a déclaré l’OMS, ajoutant avoir «classé cette crise en urgence de niveau 3 – le niveau d’activation le plus élevé de son programme d’intervention d’urgence».

La femme enceinte qui a été dégagée par les sauveteurs dimanche après une cinquantaine d’heures passées sous les décombres d’un immeuble d’habitation à Mandalay, au surlendemain du séisme en Birmanie, est décédée, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les secouristes pensaient avoir sauvé la vie de Mathu Thu Lwin, âgée de 35 ans, mais ils ont dû admettre son décès peu après l’avoir extraite des ruines d’un bâtiment du complexe d’appartements Sky Villa, détruit par le puissant séisme qui a frappé la Birmanie vendredi.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé dimanche un appel pour récolter en urgence plus de 100 millions de dollars pour venir en aide aux victimes du séisme dévastateur en Birmanie.

«Pour renforcer notre soutien, la FICR lance un appel en urgence pour récolter 100 millions de franc suisses (115 millions de dollars) afin de venir en aide à 100'000 personnes (20'000 foyers)», a expliqué le plus grand réseau humanitaire au monde.

Les secours tentent dimanche, deux jours après le violent séisme qui a fait plus de 1600 morts en Birmanie et endeuillé la Thaïlande, de rechercher des survivants dans les montagnes de destructions et de venir en aide aux sinistrés malgré une pénurie de matériel médical.

Survenu vendredi, le tremblement de terre de magnitude 7,7 a été suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Depuis, des répliques restent perceptibles, ressenties encore dimanche matin, aggravant la détresse des habitants.

Une réplique a ainsi frappé Mandalay, la 2e ville de Birmanie, vers 7h30 (2h00 en Suisse), poussant des occupants de la réception d’un hôtel à se précipiter vers la sortie. Une similaire secousse a secoué la ville samedi soir. Ailleurs dans la ville, les secours s’organisent pour aider les victimes et rechercher des survivants.

Le bilan du violent séisme qui a frappé le vendredi la Birmanie et la Thaïlande s’est alourdi à 17 morts à Bangkok, ont indiqué dimanche les autorités de la capitale thaïlandaise.

L’autorité métropolitaine de Bangkok a indiqué que 32 personnes avaient été blessées et 83 restaient portées disparues, la plupart ayant été ensevelies par l’effondrement d’une tour de 30 étages en construction dans un quartier de la capitale thaïlandaise.

Trente heures après l’effondrement de son immeuble, une Birmane piégée dans les décombres a été secourue vivante sous les applaudissements samedi à Mandalay, près de l’épicentre du puissant séisme qui a frappé la Birmanie et la Thaïlande voisine.

Une longue attente angoissante a pris fin lorsque lorsque Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été dégagée du tas de gravas à l’emplacement de son immeuble, le Sky Villa, où elle avait disparu.

Aux abords de l’immeuble effondré qui ont pris un air de champ de bataille, son époux Ye Aung, un commerçant âgé de 30 ans, attendait de ses nouvelles et n’osait pas y croire.

Des rebelles birmans ont décrété un cessez-le-feu partiel de deux semaines avec l’armée à partir de dimanche, afin de faciliter les opérations de secours après le violent séisme qui a frappé le pays.

Les Forces de défense populaire (FDP) «mettront en oeuvre une pause de deux semaines dans les opérations militaires offensives, à l’exception des actions défensives, dans les zones touchées par le tremblement de terre à partir du 30 mars 2025», a déclaré le groupe dans un communiqué.

Il a assuré qu’il allait «collaborer avec l’ONU et les ONG pour assurer la sécurité, le transport et l’établissement de camps de secours et médicaux temporaires» dans les zones qu’il contrôle.

Les sauveteurs ont escaladé samedi les décombres du lycée privé Wisdom Villa, dans la banlieue de la grande ville birmane de Mandalay, jusqu’à ce qu’une porte bloquée les empêche de passer. Ils ont crié : «Il y a-t-il quelqu’un à l’intérieur ?». Des dizaines de personnes rassemblées à l’extérieur se sont tues, à l’affût d’un cri, une voix, un murmure. Mais rien.

Le bâtiment de six étages a été réduit par le tremblement de terre de vendredi à un étage et demie de décombres. Selon les habitants, au moins sept personnes sont encore coincées à l’intérieur, dont deux enseignants et plusieurs enfants. Sept autres personnes sont mortes et deux ont été extraites vivantes dans les heures qui ont suivi le séisme.

Des dizaines de personnes, membres des familles des disparus ou voisins, sont assis alentour, recroquevillées sur le sol, espérant de bonnes nouvelles. Yin Nu, dont la fille de 26 ans, Yamin Shwe Zin, faisait partie des enseignants piégés à l’intérieur, reste à l’écart. Les sauveteurs assurent l’avoir entendue appeler de l’intérieur : «Je suis l’enseignante Yamin. Je suis vivante à l’intérieur. Aidez-moi, s’il vous plaît. J’ai soif», a-t-elle lancé, selon eux. Depuis, sa mère compte les heures. «Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit», raconte-t-elle à l’AFP en pleurant.

Une grave pénurie de fournitures médicales impacte l’assistance déployée en Birmanie après le puissant séisme de vendredi, a averti samedi l’ONU, soulignant que les victimes avaient un besoin urgent d’aide humanitaire.

Cette pénurie concerne notamment les «kits de traumatologie», les poches de sang, les produits anesthésiques, certains médicaments essentiels et des tentes pour les secouristes, a énuméré le Bureau de la coordination humanitaire des Nations unies (OCHA) dans un point situation.

Le bilan du tremblement de terre en Birmanie s’est alourdi à 1644 morts et 3408 blessés, a annoncé samedi la junte au pouvoir.

Au moins 139 personnes sont toujours portées disparues à la suite du tremblement de terre de 7,7 de magnitude qui s’est produit vendredi, indique un communiqué de l’équipe d’information de la junte. Un précédent bilan faisait état de 1007 morts et 2389 blessées en Birmanie.

Une femme a été secourue vivante samedi des décombres d’un immeuble effondré à Mandalay en Birmanie, près de l’épicentre du séisme dévastateur qui a touché la veille le pays et sa voisine la Thaïlande, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Phyu Lay Khaing, 30 ans, a été sauvée des ruines de son condominium, le Sky Villa, 30 heures après le tremblement de terre, et transportée sur une civière pour être embrassée par son mari, Ye Aung, avant d’être hospitalisée.

Le roi Charles III a envoyé samedi un message de condoléances à la Birmanie, endeuillée par un puissant séisme qui a fait plus de mille victimes et plus de deux milliers de blessés.

S’adressant au «peuple de Birmanie», une ex-colonie britannique, dans un message publié sur les réseaux sociaux de la famille royale, le monarque de 76 ans a déclaré que la reine Camilla et lui ont été «choqués et attristés» par la nouvelle du séisme.

«En ces moments difficiles et déchirants, mon épouse et moi-même adressons nos plus sincères condoléances à tous ceux qui ont subi la profonde tragédie de la perte de leurs proches, de leurs maisons et de leurs précieux moyens de subsistance», a-t-il poursuivi, disant «admirer depuis longtemps la résilience» des Birmans.

Plus de 90 personnes seraient piégées dans les décombres d’un bâtiment d’habitation à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie durement touchée par un tremblement de terre vendredi, a indiqué à l’AFP un responsable de la Croix-Rouge.

Des secours s’activent pour rechercher des survivants dans ce qu’il reste du Sky Villa Condominium, une construction de douze étages qui n’a pas résisté au séisme de magnitude 7,7.

Le président chinois Xi Jinping a envoyé samedi un message faisant part de «sa profonde tristesse» au chef de la junte birmane, dont le pays a été frappé la veille par un puissant séisme qui a fait plus de 1000 morts, selon un média d’Etat.

Xi a «exprimé sa profonde tristesse» face aux dégâts causés par le séisme, dans un message de condoléances adressé au chef de la junte de la Birmanie, Min Aung Hlaing, a indiqué la télévision publique CCTV.

Il a par ailleurs souligné que la Chine était «disposée à fournir à la Birmanie l’aide nécessaire pour soutenir les populations des zones touchées», de même source.

Selon un nouveau bilan communiqué samedi par la junte au pouvoir en Birmanie, le séisme survenu vendredi a provoqué la mort de 1002 personnes, et en a blessé 2376 autres dans le pays.

Les autorités ont lancé un appel à la communauté internationale pour apporter de l’aide.

L’Inde a envoyé un avion chargé d’aide humanitaire en Birmanie, a annoncé samedi son ministre des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, au lendemain du puissant séisme.

Un avion de transport militaire C-130 a décollé pour la Birmanie afin d’y acheminer des kits d’hygiène, des couvertures, de la nourriture et d’autres produits de première nécessité.

«Une équipe de recherche et de secours ainsi qu’une équipe médicale accompagnent également ce vol», a-t-il précisé. «Nous continuerons à suivre l’évolution de la situation, a-t-il indiqué promettant une aide supplémentaire.

Le puissant séisme de magnitude 7.7, qui a frappé vendredi le centre de la Birmanie, a tué 694 personnes et blessé 1670 autres dans le pays, a indiqué samedi la junte, dans un nouveau bilan fortement revu à la hausse.

Les autorités militaires ont lancé vendredi un appel à l’aide internationale, démarche exceptionnelle, devant l’ampleur des dégâts humains et matériels.

«Je suis profondément attristé d’apprendre les dégâts importants causés par le tremblement de terre dans le centre de la Birmanie. Je présente mes sincères condoléances à toutes les personnes touchées», a déclaré le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, dans un message écrit vendredi.

«Je prie sincèrement pour que les personnes touchées se rétablissent rapidement et que les zones sinistrées soient vite remises en état. Nous sommes aux côtés du peuple de Birmanie, notre ami proche, en ces temps difficiles», a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis vont «aider» la Birmanie, après le terrible séisme qui a frappé ce pays d’Asie vendredi faisant au moins 144 morts, a annoncé vendredi Donald Trump.

«Nous allons les aider (...) C’est terrible ce qu’il se passe», a dit le président américain à des journalistes à la Maison Blanche, précisant que les Etats-Unis avaient «déjà parlé» avec la Birmanie.

Le puissant séisme intervenu vendredi en Birmanie y a fait au moins 144 morts, a affirmé le chef de la junte du pays, qui a invité «tout pays, toute organisation» à venir apporter son aide.

Le tremblement de terre de magnitude 7,7 a provoqué d’énormes destructions dans le pays déchiré par la guerre et le nombre de morts devrait augmenter, a déclaré le dirigeant, Min Aung Hlaing, dans un discours diffusé par les médias d’État.