SérieAnsel Elgort a appris le japonais pour «Tokyo Vice»
L'acteur américain reprend son rôle de journaliste évoluant dans l'univers des Yakuzas. Pour être crédible, il s'est renseigné sur le métier et la langue.

L'Américain de 30 ans est capable de suivre une conversation en japonais.
Capture d'écran/InstagramIl y a tout juste dix ans, Ansel Elgort était découvert dans le premier film de la saga «Divergente». Après des blockbusters comme «Baby Driver» et «West Side Story», il est le héros de «Tokyo Vice» dont la diffusion de la saison 2 démarre le 4 avril 2024 sur Canal+. Une série pour laquelle il a appris à parler japonais depuis quatre ans.
Vous dites être passionné par le pays du Soleil Levant, pourquoi ?
Je me suis rendu au Japon pour la première fois en 2015 et j’ai été immédiatement fasciné par la ville de Tokyo et la culture de ce pays. En rentrant en Amérique, je n’avais qu’un but: trouver un projet pour tourner et travailler là-bas. On m’a d’abord proposé un film qui ressemblait plutôt à un western, alors que mon intérêt était réellement dans la culture japonaise. Peu de temps après on m’a donné à lire le scénario de «Tokyo Vice». C’était exactement ce que je recherchais! L’histoire est celle d’un journaliste américain qui travaille pour le grand journal japonais et qui vit dans l’univers du crime organisé avec les Yakuzas. J’ai tout de suite compris que cette intrigue avait le potentiel pour être une grande série et nous plonger dans tout ce qui fait que le Japon est différent du reste du monde.
Votre personnage parle régulièrement japonais dans les épisodes. Connaissiez-vous cette langue avant le tournage ?
Absolument pas. Quand Michael Mann a été confirmé à la production et réalisation de la série, j’en ai discuté avec Steven Spielberg et Jamie Foxx, que je connaissais déjà. Ils m’ont dit tous les deux que cela serait une excellente expérience pour moi, mais que je pouvais me préparer à travailler plus dur que jamais. Et ils avaient raison! Durant toutes les semaines qui ont précédé notre départ pour tourner à Tokyo, j’avais huit heures de cours par jour car je ne connaissais rien du japonais en dehors de savoir dire bonjour et merci (rire). Alan Poule, notre producteur exécutif, m’a également aidé à suivre une formation accélérée de journalisme à Los Angeles. Comme mon personnage de Jake est obsédé par son métier de journaliste, j’ai commencé à lire des rapports de police, interviewer des gens et écrire des articles par moi-même.
Parlez-vous couramment japonais à présent ?
On me dit que je me débrouille de mieux en mieux. Pour les premiers épisodes, j’apprenais les répliques en phonétique et j’avais un professeur qui me les faisait répéter des centaines de fois jusqu’à ce que la prononciation soit correcte. Aujourd’hui, je peux suivre une conversation en japonais, m’exprimer et je suis beaucoup plus à l'aise dans le dialogue de nos épisodes de cette seconde saison. Mais je n’oserais pas dire que je parle couramment, car le japonais est probablement la langue la plus complexe au monde.
Pourquoi avoir choisi de situer l’intrigue de «Tokyo Vice» dans les années 1990 ?
La série est basée sur une histoire vraie puisque mon personnage de Jake Adelstein existe réellement. Cette aventure est donc la sienne lors de son arrivée à Tokyo comme journaliste débutant à cette période. J’aime l’authenticité des années 1990 où un reporter prenait encore des notes sur des feuilles de papier sans rien enregistrer. Nous avons aussi les vieux ordinateurs et anciens téléphones portables de cette décennie-là.
Est-ce que cette seconde saison de «Tokyo Vice» est aussi la dernière?
Tout ce que je peux vous dire c’est que je suis satisfait du dernier épisode, car il donne une réelle conclusion à la série. Saison 3 ou pas, les téléspectateurs seront ainsi satisfaits d’avoir suivi tous nos épisodes.