Jeux vidéoSix ans après, Nintendo nous refait le coup de «Zelda»
Sentant un peu le réchauffé, le dernier «Zelda» excelle dans à peu près tous les domaines en dépit d’une Switch bien avare en performances.

Suite directe de «Breath of the Wild», «Tears of the Kingdom» reprend la même carte et déroule une histoire presque identique, où Zelda disparaît et Link doit faire face au roi démon et ses légions pour libérer le royaume d’Hyrule. Pour ce qui est des changements, des îles flottantes sont apparues dans le ciel et des trous putrides ont été creusés dans le sol, offrant des surfaces inédites à explorer.
Quant au héros, il hérite de nouveaux pouvoirs légués par une civilisation disparue. Il peut ainsi remonter le temps, traverser des plafonds, créer des armes puissantes en faisant des amalgames ou encore construire des véhicules pour se déplacer sur terre, dans les airs et sur l’eau. Ce qui a inspiré pléthore de casse-têtes inédits, redonnant un nouveau souffle à la saga.
Et la magie opère de nouveau magistralement, malgré des graphismes vieillissants et une Switch au bout de sa vie. La direction artistique soignée, le level design ingénieux et le gameplay maîtrisé et savoureux sauvent ainsi la mise. Mais avec les nouvelles PlayStation et Xbox, on a tout de même l’impression de prendre un sale coup de vieux. Quand bien même «Tears of the Kingdom» frise la perfection, on aurait préféré qu’il sorte sur un nouveau support plus musclé et avec une meilleure fluidité.