Ski alpin: La recette des succès suisses se trouve dans l'assiette

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Ski alpinLa recette du succès à la sauce suisse

Swiss-Ski trône sur le classement des nations, avec déjà 41 podiums cet hiver. Marco Odermatt et compagnie sont toutefois loin d'être rassasiés. Voici ce qu'ils mangent.

David Koehler (à droite) occupe la fonction de sous-chef à l'hôtel Schweizerhof de Kitzbühel.

David Koehler (à droite) occupe la fonction de sous-chef à l'hôtel Schweizerhof de Kitzbühel.

DR

L'appétit vient en mangeant, a-t-on coutume de dire. Chez Swiss-Ski plus qu'ailleurs. Avec déjà 41 présences sur la boîte cette saison, les titulaires d'un passeport rouge à croix blanche ne laissent que des miettes à leurs adversaires. Se montrent-ils autant gloutons à table? Négatif, rassure David Koehler.

Assaisonnement léger

Sous-chef à l'hôtel Schweizerhof de Kitzbühel, où ont résidé Marco Odermatt et consorts durant les courses du Hahnenkamm, le cuisinier autrichien relate les habitudes culinaires des meilleurs skieurs du pays.

«Un buffet était à leur disposition pour le petit-déjeuner. Il était composé de fruits, de pain, de céréales, mais aussi d'œufs, de saucisses ou de bacon. Les coureurs ont plutôt mangé des choses légères, mais aussi quelques aliments plus riches pour avoir suffisamment d'énergie.»

Le buffet de fruits frais, pour bien commencer la journée.

Le buffet de fruits frais, pour bien commencer la journée.

Martin Raffeiner

Au pied de la Streif, le repas de la mi-journée, servi au retour des entraînements ou des courses, se présentait également sous la forme de buffet. «Ils avaient le choix entre du poisson frais ou de la viande de la région, reprend le sous-chef de 42 ans. Celle-ci n'était pas grasse, à l'instar des sauces. C'était davantage du jus que de la crème. On a aussi veillé à ne pas mettre trop d'ail ou d'épices dans nos plats afin que les coureurs n'aient pas une mauvaise digestion.»

La Wienerschnitzel de la victoire

En guise d'accompagnement? Pommes de terre, riz, pâtes fraîches ou légumes revisités. Le tout cuisiné à l'huile d'olive, le beurre étant banni de la cuisine de l'hôtel Schweizerhof. Le repas du soir était assez similaire, mais servi sur assiette. Avec l'un ou l'autre écart autorisé. «Les coureurs avaient congé jeudi. Alors, ils ont testé la Wienerschnitzel. Pour fêter sa victoire en super-G, Marco Odermatt a d'ailleurs mangé le même repas le lendemain!»

Côté douceurs, panna cotta, tarte au citron ou autres pâtisseries françaises figuraient sur la carte. «Mais la plupart des athlètes ne mangent pas de dessert», précise David Koehler. Tout est question d'équilibre. Comme sur les skis.

Une assiette classique, à base de poisson frais.

Une assiette classique, à base de poisson frais.

Martin Raffeiner

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