Ski alpin: le travail acharné d'Eliane Christen commence à payer

Publié

Ski alpinLe travail acharné d'Eliane Christen commence à payer

L'Uranaise de 25 ans n'a jamais lâché l'affaire, malgré 10 opérations. Elle vient d'entrer deux fois dans le top 15 de slaloms de Coupe du monde.

La Suissesse a pensé à arrêter il y a quelques mois.

La Suissesse a pensé à arrêter il y a quelques mois.

Expa/freshfocus

Tout a commencé avec des fractures à une clavicule, puis à un tibia et à un péroné, alors qu'elle était à peine majeure. Eliane Christen avait tout juste fêté ses premiers podiums chez les juniors et sur le front de la Coupe d'Europe, qu'elle a dû faire une pause de presque deux ans pour se remettre d'aplomb. Après le Covid, elle est revenue sur les spatules, mais s'est ensuite cassé la jambe gauche! Une 10e opération plus tard et sa carrière a enfin vraiment pu commencer.

Lors de la saison 2023/2024, son corps commence à la laisser tranquille et ça se voit à ses résultats. Elle reprend en gagnant des courses de niveau national, fait ses débuts en Coupe du monde (non qualifiée à Courchevel) il y a un an et monte sur la «boîte» en Coupe d'Europe en décembre dernier. La confiance est au beau fixe les récompenses tombent: qualification manquée de peu il y a un peu plus d'un mois à Killington, 12e à Semmering entre Noël et Nouvel An, puis encore 15e il y a une dizaine de jours à Kranjska Gora. Le tout avec des dossards élevés. Mais ça, ça ne va pas durer.

Le slalom comme discipline forte

En l'absence des deux superstars Mikaela Shiffrin et Petra Vlhova, la Suisse est devenue une des nations références du virage court. Lors du dernier slalom de Coupe du monde à Kranjska Gora, 7 représentantes helvétiques étaient de la partie en 2e manche, sur 9 au départ. Ce mardi, lors de la fête en nocturne de Flachau (1re manche 17h45, 2e manche à 20h45, en direct sur 20minutes.ch et l'app), elle seront au moins autant à essayer de se qualifier, tandis que Wendy Holdener, Camille Rast et Mélanie Meillard peuvent viser au moins le podium.

L'agenda de la Suissesse est chargé. Entre la Coupe du monde, d'Europe et les courses FIS, elle travaille également avec les moutons dans la ferme familiale - qu'elle pourrait bien reprendre si son frère choisit une autre voie -, tout en étudiant l’agronomie à l’EPFZ. La cousine d'Aline Danioth, autre slalomeuse suisse qui a eu droit à son lot de blessures, a souvent pensé arrêter les frais. Du coup, elle donne l'impression de skier comme si elle était enfin libérée. Plutôt que d'assurer les points lors des deux 2es manches qu'elle a courues, elle a encore accéléré. «Je skie mieux techniquement quand je mets les gaz», expliquait-elle il y a quelques jours sur SkiActu.ch.

Ton opinion

5 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé