Jeux vidéo: Sony et Microsoft vont dérouler la pub

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Jeux vidéoSony et Microsoft vont dérouler la pub

Des titres pour la PlayStation et la Xbox devraient bientôt accueillir des messages promotionnels.

Un employé de SK Telecom joue devant une maquette surdimensionnée de la manette Xbox de Microsoft à Séoul, le 10 novembre 2020.

Un employé de SK Telecom joue devant une maquette surdimensionnée de la manette Xbox de Microsoft à Séoul, le 10 novembre 2020.

AFP

Sony prépare son propre programme d’insertion de publicités dans les jeux. Le fabricant de la PlayStation 5 veut encourager les développeurs à créer des jeux d’accès gratuit (free-to-play) pour toucher des revenus complémentaires aux microtransactions et autre battle pass («défis payants») intégrés. Les publicités devraient se fondre dans l’univers du jeu sans parasiter l’expérience du joueur, ajoute le site spécialisé IGN. Sony envisage également de récompenser les joueurs qui acceptent de regarder des vidéos promotionnelles en leur donnant par exemple en échange des objets ou en personnalisant leur expérience de joueur. La pratique est courante dans les jeux free-to-play.

Jouabilité ménagée

Sony avait mis en place un processus de vérification strict pour sélectionner les partenaires publicitaires, excluant toute entreprise qui collecte des informations personnelles tels que des noms et des adresses électroniques. Le programme de Sony est censé être lancé d’ici à la fin de l’année.

Microsoft, autre acteur majeur du jeu vidéo, prépare également de la publicité pour les jeux de l’offre de sa console Xbox gratuits. Attendu pour cet automne, son programme permet aux annonceurs l’achat et le placement de messages promotionnels. Il se limiterait aux titres gratuits de son offre et les messages pourraient apparaître sous forme de panneaux d’affichage numériques.

Partage des revenus

Les emplacements réservés pour ces publicités ­seraient soigneusement choisis. Craignant un retour de bâton des joueurs, Microsoft veillerait particulièrement à éviter toute interférence durant les ­parties. Quant aux revenus générés, ils seraient partagés entre les développeurs de jeux et la régie publicitaire, Microsoft ne prévoyant pas de prélever de commissions. Les intentions de Sony sur le sujet n’ont par contre pas filtré.

Joueurs épiés?

Ces programmes suscitent des inquiétudes, notamment sur la manière dont les entreprises pourront suivre les joueurs et leurs habitudes d’achat après avoir vu la publicité dans le jeu. Certains annonceurs pourraient de leur côté éviter de promouvoir leurs produits dans des jeux au contenu violent.

(laf)

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