Pénurie de main d'œuvre: la Suisse se tourne vers les réfugiés

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SuisseDes réfugiés bientôt à l'uni contre la pénurie de main-d'œuvre

La Confédération veut que les réfugiés «qui ont le potentiel nécessaire» puissent accéder aux formations des hautes écoles du pays.

L'Université de Lausanne fait partie des projets sélectionnés pour intégrer des réfugiés.

L'Université de Lausanne fait partie des projets sélectionnés pour intégrer des réfugiés.

20min/Marvin Ancian

Les personnes ayant le statut de réfugié en Suisse et celles admises à titre provisoire faute de pouvoir être renvoyées devraient avoir accès à des formations dans les universités et hautes écoles. C'est ce qu'ont annoncé le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) et Swissuniversities ce vendredi, qui lance des projets localisés avec un budget de 1,5 million de francs. «Le programme vise à permettre, durant les quatre années à venir, aux réfugiés qui ont le potentiel nécessaire d’accéder aux établissements d’enseignement supérieur», détaille le SEM.

«Le programme s’adresse aux réfugiés de toutes les régions linguistiques de Suisse et concerne tout type de haute école ‒ universitaire, spécialisée ou pédagogique», lit-on encore dans le communiqué. L'Université de Lausanne et l'EPFL font partie des cinq hautes écoles qui sont pour l'heure sélectionnées pour un premier programme de quatre ans. «Les cursus prégradués (bachelor/master) sont adaptés aux personnes relativement jeunes, la formation continue semble, elle, ouvrir des perspectives pour encourager une meilleure employabilité de personnes au profil plus senior», précise l'UNIL.

«L’initiative vise à participer à la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en promouvant le potentiel offert par les travailleurs qui vivent en Suisse. Les projets soutenus consistent à préparer les diplômés à entamer des études supérieures, via des cours de langue intensifs ou des séances d’information sur l’enseignement supérieur en Suisse, par exemple», complète le SEM.

(ywe)

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