Suisse romandeSauvetage sur le lac: «On cherche des bénévoles!»
Trente-quatre sections veillent à la sécurité des usagers sur le Léman. Certaines, comme celle de La Belotte-Bellerive, peinent à trouver de nouvelles recrues.
Les sauveteurs viennent en aide aux personnes en difficulté sur le lac.
Société de sauvetage Belotte-Bellerive/DRIls sont une flopée de bons samaritains à veiller à votre sécurité sur le lac. La Société internationale de sauvetage du Léman (SISL) compte pas moins de 34 sections, dont 19 vaudoises, 5 genevoises, 2 valaisannes et 8 savoisiennes (côté français). Et, durant cet été, elles n'ont pas chômé. Leur mission: assurer un secours rapide aux usagers du lac en péril et aux embarcations.
Aux côtés des pompiers et des policiers, ces sauveteurs peuvent participer aux recherches pour retrouver une personne noyée; venir en aide à un navigateur victime d'un malaise; ou encore récupérer un bateau qui, lors d'une tempête, s'est détaché et a pris le large. «On est peu connus mais on fait un travail essentiel sur l'eau», souligne le président central de la SISL, Olivier Durgniat.
Ainsi, en 2023, les sauveteurs ont assuré 1760 surveillances et vigiles et sont intervenus 974 fois. Près de 1360 personnes ont été secourues. En tout, la SISL compte plus de 2200 bénévoles. «Le recrutement est en dents de scie, commente Olivier Durgniat. Parfois il y a affluence, d'autres fois, c'est plus compliqué. Cela varie aussi d'une section à l'autre.»
Journée portes ouvertes pour recruter
La section de sauvetage de La Belotte-Bellerive est l'une des cinq genevoises. «De mai à septembre, on a des équipes sur le lac durant tout le week-end», précise Christophe Progin, son président. À elle seule, elle effectue en moyenne 130 interventions par an. Puis, dès l'automne, un tournus est organisé avec les quatre autres. «Notre but est de garantir une présence sur le lac.» Seulement voilà, pour y parvenir, il faut du monde.
Or, la section La Belotte-Bellerive peine à recruter. «On compte 57 bénévoles dont une vingtaine d'actifs intervenants. On cherche activement une trentaine de sauveteurs», lance Christophe Progin. «Depuis le Covid, les gens ont trouvé d'autres activités. Or, il faut avoir du temps à disposition...» C'est même l'un des critères majeurs pour se lancer. Autre condition: avoir 16 ans révolus et savoir nager. Pour séduire de nouvelles recrues et faire connaître l'action des sociétés de sauvetage, le sauvetage de La Belotte-Bellerive organise une journée portes ouvertes samedi 21 septembre, route de Thonon 1, à Cologny.
