SyrieLa Syrie appelle à «faire pression» pour le retrait d’Israël
Les rebelles menés par des islamistes radicaux ont lancé une offensive fulgurante en Syrie qui a conduit à la chute du régime d'Assad. Suivez les événements en direct.

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La Syrie appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à «faire pression» pour le retrait d’Israël
Le chef de la diplomatie syrienne a appelé vendredi le Conseil de sécurité de l’ONU à «faire pression» sur Israël pour son retrait du territoire de son pays, lors de sa première intervention au siège des Nations unies.
«Nous avons indiqué de façon répétée l’engagement de la Syrie à ne pas être une menace pour ses voisins ou n’importe quel pays dans le monde, y compris Israël», a déclaré Assaad al-Chaibani, dénonçant «l’agression» israélienne.

Onze civils alaouites tués dans des perquisitions en 24 heures
Au moins 11 civils de la minorité alaouite ont été tués lors de perquisitions des forces de sécurité syriennes à Homs, dans le centre de la Syrie, au cours des dernières 24 heures, a indiqué vendredi une ONG.
Dans un incident séparé, un ancien général de l’armée de l’air du régime de Bachar al-Assad a été tué lors de son arrestation dans la ville de Homs, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

La minorité alaouite est victime de règlements de compte depuis la fuite de l'ex président Bachar al-Assad, lui-même membre de cette communauté religieuse.
AFP«Au moins 11 civils, dont des étudiants, ont été tués dans la province de Homs au cours des dernières 24 heures lors d’opérations des forces de sécurité», a indiqué la même source.
Londres lève ses sanctions contre les ministères de la Défense et de l’Intérieur
Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir levé ses sanctions contre les ministères syriens de l’Intérieur et de la Défense ainsi que contre des agences de renseignement, qui avaient été imposées sous le régime de Bachar al-Assad.
«Les entités suivantes ont été retirées de la liste et ne sont plus soumises à un gel des avoirs: ministère de l’Intérieur, ministère de la Défense», indique notamment le communiqué du département du Trésor. Des agences de renseignement sont également retirées de la liste. La totalité d’entre elles ont été dissoutes par les nouvelles autorités en janvier.

Forces de police syriennes.
AFPLes nouvelles autorités syriennes ont salué cette décision, la qualifiant d'«étape constructive vers la normalisation des relations internationales et le soutien aux besoins urgents du peuple syrien» après près de 14 ans de guerre.
Le président syrien reçoit un membre républicain du Congrès américain
Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s’est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.
Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre de la formation du président américain Donald Trump. Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l’époque de Bachar al-Assad afin de relancer l’économie syrienne, exsangue après 14 dans de guerre civile.
Les Etats-Unis avaient annoncé en janvier un allègement, pour l’instant temporaire, des sanctions pour «ne pas entraver» la fourniture de services essentiels à la population.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie.
AFPPlus de 400'000 enfants pourraient souffrir de «malnutrition sévère»
Plus de 400'000 enfants en Syrie risquent de souffrir de «malnutrition sévère» après la suspension de l’aide par les États-Unis, a alerté mercredi l’ONG Save the Children, qui affirme avoir dû réduire ses activités dans le pays.
Dans un communiqué, Bujar Hoxha, directeur de Save the Children pour la Syrie, a appelé la communauté internationale à combler d’urgence le déficit de financement, soulignant que les besoins étaient «plus élevés que jamais» après des années de guerre et d’effondrement économique.

«Plus de 416'000 enfants en Syrie sont actuellement exposés à un risque important de malnutrition sévère à la suite de la suspension soudaine de l’aide étrangère», selon le communiqué, qui explique qu’il s’agit de l’aide américaine.
La Syrie présente aux prochaines réunions du FMI et de la Banque mondiale
Une délégation ministérielle syrienne et le gouverneur de la Banque centrale vont participer aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale prévues la semaine prochaine à Washington, ont indiqué lundi à l’AFP deux sources proches des participants.
«Les participants vont évoquer le moyen d’accompagner la reconstruction de la Syrie et le redressement de son économie après des années de conflit», a ajouté la source, soulignant qu’il s’agissait d’un «long processus».

FMI à Washington.
AFPLe président émirati dit vouloir soutenir la reconstruction de la Syrie
Le président des Emirats arabes unis a déclaré dimanche que son pays souhaitait soutenir la reconstruction de la Syrie, lors d’une rencontre à Abu Dhabi avec le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh.
Mohamed ben Zayed Al-Nahyane a «affirmé la volonté des Emirats de soutenir (...) la Syrie afin de faire face aux défis de la phase transitoire et de reconstruire le pays», a rapporté l’agence de presse officielle WAM.

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, et son homologue émirati Mohamed ben Zayed Al-Nahyane à Abu Dhabi, le 13 avril 2025.
AFPErdogan accuse Israël de vouloir «dynamiter» la «révolution» en Syrie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé vendredi Israël de chercher à «dynamiter» la «révolution» en Syrie, en attisant les divisions dans le pays après la chute de Bachar al-Assad.
Israël «tente de dynamiter la révolution du 8 décembre en attisant les différences ethniques et religieuses en Syrie et en incitant les minorités du pays à s’opposer au gouvernement», a déclaré le chef de l’État turc lors d’un forum diplomatique à Antalya, dans le sud de la Turquie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan
AFP«Nous ne permettrons pas que la Syrie soit entraînée dans un nouveau tourbillon d’instabilité», a ajouté Erdogan, affirmant que «le peuple syrien en a assez des souffrances, de l’oppression et de la guerre». Le président Recep Tayyip Erdogan, soutien du nouveau pouvoir à Damas, a également accusé Israël de «menacer directement la stabilité de la région (...) avec ses attaques contre le Liban et la Syrie».
La Syrie noue des relations diplomatiques avec la Corée du Sud
La Syrie a annoncé la signature d’un accord jeudi pour établir pour la première fois des relations diplomatiques avec la Corée du Sud, avec l’ouverture prévue d’ambassades qui contribue à ramener Damas dans le giron occidental.
Une délégation de haut niveau de la République de Corée du Sud emmenée par le ministre des Affaires étrangères coréen Cho Tae-yul a été reçue par le ministre des Affaires étrangères syrien Assaad al-Chaibani à Damas, selon un communiqué.

Une ambassade syrienne devrait bientôt ouvrir à Séoul.
AFPEt les deux ministres «ont signé un accord de coopération diplomatique visant à établir et renforcer des relations d’amitié et de coopération entre les deux nations», a précisé le ministère syrien. Il a «également été convenu d’ouvrir des ambassades et d’échanger des missions diplomatiques entre les deux pays», selon la même source.
Accord entre les Kurdes et Damas sur un barrage stratégique
L’administration autonome kurde et les autorités de Damas sont convenues jeudi de la formation d’une administration conjointe pour gérer un barrage stratégique dans le nord de la Syrie, a indiqué une source kurde.
Selon cette source, «les forces militaires (kurdes) se retireront complètement de la zone du barrage, qui sera placée sous le contrôle sécuritaire de la sécurité générale» relevant de la nouvelle autorité.

Barrage de Techrine, dans le nord de la Syrie.
AFPLe barrage revêt une importance stratégique, car il fournit de l’électricité à de vastes régions de Syrie. Il constitue également une porte d’entrée vers la région de l’est de l’Euphrate, sous contrôle de l’administration kurde.
Israël bombarde deux sites militaires près de Damas (ONG)
L’aviation israélienne a mené deux frappes sur des cibles militaires près de Damas, jeudi en fin de journée, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
«Des avions israéliens ont ciblé des positions et des postes militaires dans les environs d’Al-Kiswah et d’Al-Mouqaylibah, en périphérie de Damas», a précisé l’Observatoire, ajoutant qu’aucune information immédiate sur d’éventuelles victimes n’était disponible. Ces frappes surviennent moins de 24 heures après des attaques israéliennes similaires contre des cibles militaires syriennes et une incursion terrestre dans le sud du pays qui ont fait 13 morts selon l’OSDH.
Plus de 700 victimes des mines et munitions depuis décembre
Plus de 700 personnes ont été tuées ou blessées en Syrie par l’explosion de mines ou munitions depuis la chute du régime de Bachar al-Assad début décembre, a indiqué jeudi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Dans un communiqué, le CICR souligne que la hausse du nombre de victimes est liée au retour croissant de déplacés dans leurs foyers et l’intensification des actions militaires dans le pays.

Mines abandonnées en plein air en Syrie.
AFP«Depuis le 8 décembre 2024, la Syrie a connu une augmentation tragique du nombre de victimes d’engins explosifs. Entre cette date et le 25 mars de cette année, 748 victimes ont été signalées, dont 500 depuis le 1er janvier», indique le CICR. Ce chiffre est à comparer aux 912 victimes recensées pour l’ensemble de l’année 2024, d’après l’organisation internationale.
Israël aurait effectué des frappes sur Damas et Hama
L’agence de presse syrienne Sana a fait état mercredi de frappes, imputées à Israël, contre un centre de recherche militaire dans le nord de Damas et près de la ville de Hama, dans le centre du pays.
«Une frappe aérienne (...) israélienne a visé les abords du bâtiment de recherche scientifique» dans le quartier de Barzeh à Damas, a indiqué Sana en référence à une installation militaire déjà touchée par des frappes. L’agence a également indiqué qu’un raid israélien avait ciblé «les environs de la ville de Hama».
Israël a confirmé peu de temps après avoir frappé des bases militaires dans le centre et près de Damas.
Le président par intérim prévient qu’il «ne pourra pas satisfaire tout le monde»
Le président par intérim, Ahmad al-Chareh, a assuré vouloir «parvenir à un consensus» dans la reconstruction de la Syrie après la chute du président Bachar al-Assad, mais a prévenu qu'»il ne pourrait pas satisfaire tout le monde».
Le nouveau gouvernement syrien formé par Ahmad al-Chareh, dont la coalition islamiste a renversé Bachar al-Assad en décembre et pris le pouvoir à Damas après près de 14 ans de guerre civile, est dominé par les fidèles du président par intérim. Composé de 23 membres, sans premier ministre, il compte quatre ministres issus des minorités de Syrie, un chrétien, un druze, un kurde et un alaouite, mais aucun n’occupe de portefeuille clé.

«On ne pourra pas satisfaire tout le monde, chaque mesure que nous prenons ne fera pas consensus, c’est normal, mais nous devons parvenir à un consensus» autant que possible, a également déclaré Ahmad al-Chareh lors d’un rassemblement au palais présidentiel retransmis à la télévision syrienne après les prières de l’Aïd, fête musulmane marquant la rupture du mois de jeûne du ramadan. Il a estimé que le chemin vers la reconstruction allait être long et ardu mais que le pays «possède toutes les ressources nécessaires pour se relever».
12 civils, en majorité alaouites, tués dans des attaques
Douze civils, en majorité alaouites, ont été tués lundi par des hommes armés dans l’ouest et le centre de la Syrie, a rapporté une ONG, trois semaines après des massacres perpétrés contre cette minorité dont est issu l’ex-président Bachar al-Assad.
Les nouvelles autorités syriennes ont la lourde tâche de rétablir la stabilité dans un pays morcelé par 14 ans de guerre civile.
Ces attaques interviennent près de trois semaines après des massacres perpétrés sur la côte syrienne, sur fond d’affrontements entre forces de sécurité et partisans du clan Assad.

La minorité alaouite a été maintes fois visée depuis la chute de Bachar, lui-même membre de cette communauté.
AFPL’administration autonome kurde conteste la légitimité du nouveau gouvernement
L’administration autonome kurde qui contrôle de vastes territoires dans le nord et le nord-est de la Syrie a contesté dimanche la légitimité du nouveau gouvernement formé par la coalition islamiste ayant renversé Bachar al-Assad à Damas.
«Le gouvernement annoncé (..) ressemble fortement à son prédécesseur, en ce qu’il ne tient toujours pas compte de la diversité syrienne», a estimé l’administration dans un communiqué, au lendemain de l’annonce de sa formation. «Un gouvernement qui ne reflète pas la diversité et la pluralité du pays ne pourra pas assurer une gestion saine de la Syrie», a-t-elle ajouté. «Par conséquent, nous ne nous considérons pas concernés par l’application ou l’exécution des décisions émanant de ce gouvernement».

L’ambassade des Etats-Unis met en garde contre un risque accru d’attaques
L’ambassade des Etats-Unis en Syrie a mis en garde ses ressortissants contre un risque accru d’attaques au cours de l’Aïd el-Fitr, fête marquant la fin du ramadan, mois de jeûne pour les musulmans, dans les jours à venir.
«Le Département d’Etat américain met en garde les citoyens américains contre le risque accru d’attaques pendant la fête de l’Aïd el-Fitr, qui pourraient viser les ambassades, les organisations internationales et les institutions publiques syriennes à Damas», indique un communiqué publié sur le site de l’ambassade vendredi soir. «Les méthodes d’attaque pourraient impliquer (...) des assaillants, des hommes armés ou l’utilisation d’engins explosifs», ajoute le communiqué.
La sécurité en Syrie reste précaire depuis que l’ex-président, Bachar al-Assad, a été renversé en décembre par une coalition dominée par des rebelles islamistes, après une guerre qui a duré près de 14 ans, déclenchée par la répression violente des manifestations antigouvernementales en 2011.

Macron prêt à recevoir sous conditions le président syrien
Emmanuel Macron s’est dit prêt vendredi à recevoir le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh si le gouvernement syrien s’ouvre à toute la société civile et s’engage à assurer la sécurité pour permettre un retour des réfugiés syriens.
Un gouvernement qui prenne en compte toutes les composantes de la société civile syrienne, la lutte très claire et ferme contre le terrorisme et le retour des réfugiés sont trois éléments sur lesquels la transition sera jugée», a déclaré M. Macron lors d’une conférence de presse commune avec le nouveau président libanais Joseph Aoun.

Le président français Emmanuel Macron.
AFP«En fonction des évolutions des prochaines semaines, nous sommes tout à fait prêts à poursuivre ce dialogue et à recevoir le président de la transition. Les prochaines semaines seront déterminantes.
La Syrie dénonce une violation israélienne «flagrante» de sa souveraineté
Le ministère des Affaires étrangères syrien a dénoncé mardi une «violation flagrante» de sa souveraineté, après une incursion israélienne meurtrière dans le sud du pays.
Dans un communiqué, le ministère a «condamné l’agression israélienne continue contre le territoire syrien», notamment «la dangereuse escalade» qui a tué selon lui «six civils» dans l’ouest de la province de Deraa, dénonçant «une violation flagrante de la souveraineté nationale».

Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie.
AFPL’armée israélienne dit avoir à nouveau frappé deux bases militaires en Syrie
L’armée israélienne a annoncé mardi avoir frappé à nouveau deux bases militaires dans le centre de la Syrie, au lendemain d’une mise en garde de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas contre une «nouvelle escalade».

Kaja Kallas, à Jérusalem le 24 mars 2025.
AFP«Il y a peu de temps, les forces israéliennes ont frappé les capacités restantes sur les bases militaires de Tadmor (Palmyre, ndlr) et T4 (base aérienne située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Palmyre)», a indiqué l’armée sur Telegram.
Israël avait déjà annoncé vendredi avoir ciblé ces deux bases. «L’armée israélienne continuera d’agir afin d’éliminer toute menace pesant sur les citoyens de l’État d’Israël», a ajouté l’armée dans son communiqué. Au cours d’une visite à Jérusalem lundi, Kaja Kallas avait appelé à la modération.
Frappes israéliennes sur un aéroport militaire à Palmyre
Des frappes aériennes israéliennes ont visé vendredi soir l’aéroport militaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
«Des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes visant l’aéroport militaire de Palmyre, dans l’est de Homs», a précisé l’Observatoire, ajoutant qu’au moins quatre frappes ont touché l’aéroport, qui abrite des forces affiliées aux autorités syriennes.
Depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme des «jihadistes».

L’ONU juge la levée des sanctions américaines indispensable
L’ONU estime un réel rétablissement de la Syrie impossible sans la levée des sanctions américaines. Elle affirme que l’investigation sur les attaques dans l’ouest du pays, un prochain gouvernement provisoire et la nomination d’une Assemblée du peuple seront importants.
«La meilleure solution est de mettre un terme aux besoins humanitaires et d’avoir un environnement favorable pour l’emploi, la production de revenus, le retour des industriels» et l’investissement étranger, a dit jeudi à Genève l’émissaire adjointe de l’ONU Najat Rochdi. «Rien de tout cela n’est entièrement possible à moins que les États-Unis ne lèvent leurs sanctions», a-t-elle affirmé aux correspondants accrédités à l’ONU à Genève (ACANU).

Siège de l'ONU à New York.
AFPLes décisions de la Suisse et d’autres pays européens de renoncer à certaines des leurs peuvent ouvrir des possibilités, selon elle. Mais elles ne permettront pas un «réel rétablissement» du pays.
L’Allemagne rouvre son ambassade, fermée depuis 2012
L’Allemagne a remis en service son ambassade en Syrie, fermée depuis 2012, ont indiqué des sources du ministère allemand des Affaires étrangères alors que la cheffe de la diplomatie allemande effectue jeudi un déplacement dans ce pays.
«L’ambassade dispose d’une petite équipe politique et continuera à développer sa présence, en fonction de la situation», ont indiqué ces sources, qui précisent que les affaires de visa et consulaires continueront à être traitées depuis Beyrouth.

L'ambassade était fermée depuis 2012.
AFPEn Syrie, les frappes israéliennes visent à déstabiliser le pays, dénonce Damas
Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné mardi les nouvelles frappes israéliennes menées la veille sur le sud du pays, dénonçant des tentatives de déstabilisation de la Syrie en pleine transition après la chute de Bachar al-Assad.
Dans un communiqué, le ministère a dénoncé «dans les termes les plus forts les frappes aériennes israéliennes sur Deraa le 17 mars», qui ont fait trois morts selon un bilan officiel. «Cette agression fait partie d’une campagne israélienne contre le peuple syrien et la stabilité du pays», a-t-il ajouté.